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Call Of duty Black Ops 2
Test
Activision

Une nouvelle ère pour Black Ops : Le Futur.



Comme un célèbre vin de table français, le nouveau Call Of Duty arrive chaque année en novembre. Deux lignes se suivent à intervalle régulier : Modern Warfare et Black Ops dont nous avons eu cette année le 2eme opus. Souvent peu poussée, l’histoire (solo) semble d’année en année prendre plus d’importance dans cette saga résolument orientée multijoueurs. La revanche du solo pourrait néanmoins être arrivée.

Synopsis

2025, à l’image d’aujourd’hui, le futur tient lieu de menace de conflit planétaire sur fond de nouvelle guerre froide : Les États-Unis sont pratiquement en guerre contre la Chine qui les a remplacé au 1er rang mondial. Ajouter à cette atmosphère particulièrement tendue, le trafiquant d’armes Nicaraguayen Raul Menendez cherche à mener une révolution mondiale sur fond de vengeance issue de la guerre froide. Toute l’histoire s’étend sur près de 50 ans, entre Alex Mason, le héros du premier opus qui avait été chargé de capturé Menendez dans les années 80 et son fils David, chargé de la même mission dans le futur.

Réalisation

Déjà dans le 1er opus, l’histoire avait commencé à prendre une ampleur intéressante dans le jeu et on est ravi de voir ce mode particulièrement soigné. Black Ops II en solo est un véritable lien entre deux phases de Call Of Duty et on se prend à imaginer un prochain épisode qui s’étendrait de la seconde Guerre Mondiale à un Futur hypothétique. On commence donc à jouer Alex Mason dans les année 80. On passera sur la mécanique « Call of Duty » qui ne change pas : On joue toujours un personnage dans des conflits armés et on est toujours seul ou accompagné d’une poignée d’homme contre tout un régiment. Et en plus il faut tous les éliminer. Pour l’histoire, le coté géopolitique prend un peu plus de place et on croirait presque un Tom Clancy... mais pas longtemps. En effet les USA sont les vilains via la CIA méchamment pointé du doigt dans toutes sortes d’opérations et de trafic d’armes en Afghanistan pas exemple. On a noté également la présence du dictateur Manuel Noriega dans un rôle pas très net.

Dans le jeu, ce qu’on apprécie forcément, c’est le passage des époques et donc les situations dans les conflits ce qui amène à avoir une connaissance assez précise des motivations ennemies que l’on retrouve rarement dans les autres jeux du même type sauf ceux où l’on joue les deux camps. Dès le début, on est ainsi amené à libérer un agent en terrain ennemie et en pleine guerre froide avec ce qu’on peut trouver comme armes pour finir par utiliser des drones et des robots dans le futur. Parfois magnifiques, parfois suffisantes, les scènes ne sont pas toutes du même niveaux sans que cela enlève à l’immersion dans la narration très solide. Un gros effort de ce coté là. Cette histoire tient la route et nous tient en haleine sur une période de jeu acceptable. En effet ce solo ne se finit pas en 4h. De nombreuses occasions sont données d’utiliser certains véhicules et technologies dans le solo, là où dans le multi il faudra bien enchainer les scores. La campagne solo tient des promesses plusieurs fois données par le studio et on aura apprécier d’enfin pouvoir entrer dans une histoire qui fait ressentir les choses et où la linéarité s’est considérablement effacée.

Futur Ops

Techniquement, le plus intéressant est l’arsenal du futur. Et ce qu’on attend c’est les DLC. Sans passer en revue tout ce qu’on trouve dans le jeu et ce qui est arrivé en DLC depuis sa sortie, il faut avouer que l’équipement commence à plaire. Des drones, radars ou hostiles, des armes toujours plus réalistes, des niveaux toujours plus précis. On a moins l’impression de devoir attendre un certain seuil pour commencer à être compétitif en multijoueur. Nous n’entrerons pas dans les détails concernant le mutli qui offre la même chose que l’on a connu dans Black Ops et MW3. Les mods varient peu, mais évoluent au fil des mises à jour. Bref, du CoD.

Dans les technologies qui se démarquent, on a le générateur de micro-ondes portatif : Très efficace pour protéger un endroit car celui qui se retrouve pris dans le champs est considérablement ralenti avec la vue troublée et... la mort s’il reste là. On a déjà parler des drones, les radars déjà connu et là, le Dragonfire

Zombies

Par contre, un mode qui plaira énormément aux fans de Zombies c’est Tranzit : Du passage de zone hostile jusqu’à 4 en coop. Un peu proche de Left 4 Dead, le coté kitch en moins. Là aussi on est libre de choisir la manière de passer et l’utilisation d’un bus automatisé sera plus payante que la course rentre-dans-le-tas dont l’issue est souvent fatale.

L’autre mode intéressant est Lutte : du 4 vs 4 où l’on ne tuent pas les adversaires mais on doit les faire tomber dans des pièges, avec ou sans zombies. Très sympa mais un peu long car l’équipe qui « élimine » ses adversaires doit affronter une horde de Zombies en finale. Si elle perd cette bataille, rebelote.

Maps Ops

Coté maps, presque une vingtaine à ce jour mais rapidement, les plus sympa sont Porte-Avions, NukeTown 2025, le Yacht ou Express et les dernières en DLC qui apportent nouveautés et nostalgie mais surtout coûtent des MP ou des sous.

Définitivement CoD

En conclusion, ce Black Ops 2 est très réussi. Le solo, déjà bien noté dans le premier opus, est très bon surtout qu’il n’est pas trop court (à condition de vouloir voir les différentes fins alternatives). Graphiquement, même si certains niveaux ne semblent pas suivre, d’autres sont magnifiques. Le multi ne change pas vraiment mais évolue et devient peut-être un peu plus tendu. Le mode Zombies est une merveille. Du très bon Treyarch qui semble se diriger sur la voix du sport électronique mais a encore du pain sur la planche avant de voir un Call Of Duty, à ce jour encore trop inégal et compliqué, dans cette catégorie.

* Test solo réalisé sur Wii U et test multi sur Xbox Live.


INTERNET

Site officiel Black Ops 2 : www.callofduty.com/fr/blackops2



Thomas Clozel
17 janvier 2013



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