L’histoire que raconte Yoma est totalement folle ! Comment la mort de Shion pourrait-elle modifier le futur ? Malheureusement, avec ce manipulateur du temps et des dimensions, Tenma n’a aucune change de sauver Shion. Mais alors que tout semblait perdu, une silhouette s’extrait de la dimension ouverte par Yoma. Car s’il existe un maître des dimensions, c’est le Saint d’Or des Gémeaux. Et Aspros a un sérieux contentieux à régler avec Méphisto. Pour contrer le Spectre, il ramène avec lui non seulement Shion mais Doko et les confie à Pégase. Car si quelqu’un doit tuer Yoma, ce sera bien le Saint du Gémeaux. Ses pouvoirs sont assez puissants pour contrôler les dimensions et empêcher Méphisto de jouer avec le temps... Ce qui a le dont de l’énerver, au point de devoir révéler sa véritable identité...
Ce n’est pas un secret si vous suivez les chroniques de cette série : je ne suis pas le fan numéro un du personnage de Yoma. Et pourtant, ce tome 24 de « Saint Seiya, The Lost Canvas » lui est entièrement dédié. J’avoue que j’appréhendais le combat qui lui serait fatal : un duel père contre fils ? Non, il y a déjà eu bien mieux. Il faudra ramener Aspros de son repos loin d’être éternel pour donner un adversaire digne de ce nom à.... Kairos. Un petit cours de mythologie grecque s’impose, ne connaissant moi-même pas ce dieu. En fait, le Kairos représente le temps opportun s’opposant à Chronos, le temps qui défile. De ce concept, plutôt positif, Masami Kurumada et Shiori Teshirogi en ont fait un être hideux, cherchant à se venger de Chronos. En fait, les mangakas font une confusion classique entre Cronos, le Titan et Chronos, le dieu du temps. Mais au point où nous en sommes, ce n’est pas grave.
Ainsi, nous allons assister au dernier combat de Yoma face à un Aspros qui va révéler bien des visages, tel les Gémeaux. Le rendu est plutôt intéressant et le lecteur s’arrête plus sur les très belles pleines pages de Shiori Teshirogi que sur le dialogue assez rébarbatif et répétitif des deux Spectres. Les designs des armures et des attaques de Yoma sont très bien rendus et le mangaka montre qu’il maîtrise totalement le style propre à la mythique série de Kurumada.
La dernière partie de ce volume entame ce qui sera le dernier combat de cette série : l’affrontement entre Tenma et Alone. Nous ne profitons malheureusement pas beaucoup de la sublime armure divine d’Athéna. Ce qui est dommage car ces armures sont de très grande qualité entre les mains de Shiori Teshirogi. Sa performance sur celle de Pégase en est la preuve ultime et l’armure divine d’Hadès est aussi parfaitement reproduite et surtout mise en mouvement. C’est là le vrai défi avec des armures aussi ciselées et détaillées que les armures divines : les mettre en mouvement sans leur faire perdre de leur flamboyance.
Le prochain tome marque le grand final de la série, un final attendu mais une petite surprise serait toujours la bienvenue.
Saint Seiya, The Lost Canvas (T24)
Auteur : Masami Kurumada et Shiori Teshirogi
Traducteur : Pierre Giner
Éditeur français : Kurokawa
Format : 117 x 178, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 23 août 2012
Numérotation ISBN : 2-351-42708-4
Prix : 6,60€
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