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Pokémon, Noir et Blanc (T4)
Hidenori Kusaka et Satoshi Yamamoto
Kurokawa

Blanche a été kidnappée par N. Bloquée dans une cabine de la grande roue, elle est totalement impuissante devant ce garçon pas vraiment très clair. Et sa théorie concernant les pokémons l’effraie fortement. N se déclare être le roi des pokémons, le roi de la Team Plasma. Il compte libérer tous les pokémons du joug des humains pour qu’ils puissent faire ce pour quoi ils sont faits : se battre. Pour lui, que des pokémons se mettent en scène dans une comédie musicale est une aberration et il va le prouver en forçant la petite Kikui à affronter un lianaja. Alors que Blanche parvient enfin à s’enfuir de la cabine, Kikui choisit de suivre N.



Quand un inconnu ramène Blanche inanimée, le sang de Noir ne fait qu’un tour, mais en réalité il se trompe d’adversaire. L’homme est en fait Kunz, un membre du fameux conseil 4 que Noir rêve d’affronter. Remise de ses émotions, Blanche semble totalement déprimée par la perte de Kikui, mais la venue de Kunz pourrait finalement s’avérer constructive. Ce dernier doit tester la dernier attraction élaborée par le maire de Méanville : le métro de combat. Et quand nos deux amis arrivent dans la station test, Kunz affronte un autre dresseur. Ce nouvel arrivant n’est autre que le maître de ce dernier, Goyah. Ce dresseur possède une telle empathie avec les pokémons que même les plus sauvages s’approchent de lui sans la moindre crainte. Kunz propose au maire de faire tester le métro par un dresseur lambda et Blanche qui souhaite devenir plus forte pour récupérer Kikui se propose comme cobaye. Mais avant, il lui faut récupérer des pokémons et si le lianaja qui la suit partout devenait le premier d’entre eux ?

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Coup de tonnerre pour ouvrir ce tome 4 de « Pokémon, Noir et Blanc » ! Alors que jusqu’ici, tout montrait que la théorie de N était plus que bancale, nos certitudes sont jetées plus bas que terre à cause de Kikui. Ce pokémon a préféré suivre N plutôt que Blanche, démontrant que sa race est faite pour combattre et non vivre tranquillement, sans risquer le moindre coup. Le suspense est du coup relancé et Blanche est bien obligée d’entrer dans la logique du dresseur. Elle va devoir partir de zéro : capturer des pokémons, apprendre à les connaitre et utiliser convenablement leurs caractéristiques. Elle prend une nouvelle importance et devient un personnage réellement central de l’aventure. A travers son voyage dans le métro de combat, nous allons découvrir de nouveaux personnages, tous semblant plus puissants les uns que les autres. L’arrivée de Kunz étant déjà non négligeble. Sans oublier Goyah qui va venir en porte-à-faux par rapport à N. Ce personnage est naturellement aimé des pokémons et pourtant, il est dresseur. Qui possède donc la vérité sur ces bestioles ?

Pour Noir, c’est le retour à la routine, une fois qu’il s’est vu obligé d’abandonner Blanche dans le métro. Il lui reste à récupérer ses derniers badges pour affronter le conseil 4, et sa prochaine cible est le champion de Yoneuve, Bardane. Pour créer un conflit entre les deux dresseurs, rien ne vaut le sombrenard Zorua. Bardane est présenté comme un bouzeux de redneck américain, ayant abusé du Mc Donald et incapable de parler autrement qu’en argot. Ce personnage est atrocement caricatural et très peu sympathique. Il est sensé représenter le monde ouvrier, les mineurs, et finit surtout par les tourner en ridicule par ses attitudes. Je ne suis pas du tout convaincu que l’effet obtenu était réellement l’effet escompté, mais le résultat est malheureusement bien là.

Ce tome 4 de « Pokémon, Noir et Blanc » a le mérite de rompre la monotonie dans laquelle s’embourbait la série et relance le manga, sans toutefois atteindre non plus des sommets.


Pokémon, Noir et Blanc (T4)
- Scénario : Hidenori Kusaka
- Dessin : Satoshi Yamamoto
- Éditeur français : Kurokawa
- Format : 130 x 177mm, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 192 pages
- Date de parution  : 5 juillet 2012
- Numéro ISBN : 2-351-42688-6
- Prix : 6,80 €


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Pokémon, Noir et Blanc (T2)
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Frédéric Leray
19 juillet 2012




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