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Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare
Film américain indonésien malaisien de Lorene Scarfaria (2012)
8 aout 2012

***



Genre  : comédie romantique science-fiction
Durée  : 1h40

Avec Steve Carell (Dodge), Keira Knightley (Penny), Nancy Carell (Linda),, Adam Brod y(Owen), Roger Aaron Brown (Alfred), Rob Huebel (Jeremy), Tonita Castro (Elsa), Leslie Murphy (Amy), Martin Sheen (Franck), …

Derrière ce titre mystérieux, une comédie romantique pré-apocalyptique de Lorene Scarfaria, qui signe ici son premier long-métrage.

Un titre, d’ailleurs, plutôt malignement francisé (le titre original étant «  Seeking a friend for the end of the word »), puisqu’il évoque en français le vœux matrimonial « jusqu’à ce que la mort nous sépare » et que justement Linda, la femme de notre héros (interprétée par Nancy Carell (la femme de Steve Carell) le quitte sur le bord d’une route lorsqu’elle apprend à la radio inéluctabilité de la fin du monde.
Une météorite géante doit percuter la Terre et elle entend bien profiter des 3 semaines qui restent à l’humanité loin de son ahuri de mari.

Une naïveté immédiatement érodée lors d’une soirée avec des amis dont l’imminence de l’apocalypse a fait tomber les inhibitions. Même chose de retour à son domicile, les circonstances amènent Dodge (Steve Carell) à faire la connaissance de Penny (Keira Knightley), sa voisine. En ménage avec un immature, elle profite d’une émeute en ville pour fuir avec Dodge et Sorry, le chien mascotte du film dont Dodge a hérité au réveil d’une tentative de suicide raté mais bien arrosée.

Lui, à la recherche d’un amour de jeunesse, elle, d’un moyen de transport pour rallier sa famille, en Angleterre. Comment alors un road-movie au cours duquel les deux passagers humains vont se rapprocher et … tomber amoureux. Et c’est vrai qu’au moment où l’affaire se concrétise, on ne peut que constater le savoir faire des américains, par l’entremise ici de Lorene Scafaria, pour rendre crédible une histoire d’amour entre Keira Knightley et Steve Carell.
En revanche, même si on a appris qu’il était possible de traverser l’atlantique, dixit Martin Sheen (le père de Dodge), ) à bord d’un bimoteur 2 places (vous comprendrez en voyant le film) on reste grandement sur notre faim sur l’aspect science fictif, voire catastrophique, du sujet.

Car exception faite de l’émeute précitée, une visite dans un repère de Survivors, et un diner dans un routier transformé en auberge de tous les plaisirs, la fin du monde est très introspective dans le film de Lorene Scarfaria et n’explore guère que la question : et vous si la terre devait exploser dans 3 semaines avec qui voudriez-vous les passer ?

D’ailleurs, l’effet paradoxal de «  Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare », c’est qu’en dépit de son thème et de sa conclusion on ressort de la salle l’esprit frais et le cœur léger.

-FICHE TECHNIQUE

Titre original : Seeking a Friend for the End of the World
Réalisation  : Lorene Scafaria
Scénario  : Lorene Scafaria
Producteurs  : Steve Golin, Joy Gorman, Steven M. Rales, Mark Roybal
Coproducteur  : Kelli Konop
Producteurs exécutifs : Nicole Brown, Nathan Kahane, Patty Long
Musique originale : Jonathan Sadoff, Rob Simonsen
Image  : Tim Orr
Montage  : Zene Baker
Distribution des rôles  : Nicole Abellera, Jeanne McCarthy
Création des décors : Chris L. Spellman
Décorateur de plateau : Kathy Lucas
Création des costumes : Kristin M. Burke
Production  : Anonymous Content, Indian Paintbrush, Mandate Pictures
Distribution  : SND

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=> La bande annonce (vost)


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Le Yo-Master
6 août 2012



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