La maison de Saturne, Radhamanthe y subit les affres du sang d’Hadès coulant dans ses veines. C’est surtout le moment idéal pour Pandore de mettre le juge à ses pieds et faire de lui son chien fidèle. Malheureusement, la porte de la maison est protégée par Valentine de la Harpie. Ce dernier ne tolère pas la manière dont Pandore traite son maître et le Spectre est prêt à affronter la soeur d’Hadès pour défendre l’honneur de Radhamanthe. Cette dernière n’acceptera jamais que qui que ce soit lui barre le chemin de sa destinée, et ce ne sera certainement pas un vulgaire Spectre qui pourra la terrasser, elle qui fit renaître le seigneur Hadès. Elle, qui n’a pas hésité à faire tuer celle qu’elle estimait comme sa meilleure amie. Mais seul un juge peut ramener le calme dans la maison de Saturne : le Spectre de Wyvern.
Ce tome 21 clôt le combat entre Kagaho et Doko sur l’utilisation du déjà célèbre ultime dragon. Nous connaissions depuis longtemps l’effet dévastateur de cette attaque et son mode opératoire. Par contre, on peut regretter que le peu d’imagination du duo Masami Kurumada / Shiori Teshirogi pour mettre un terme à ce duel. Car finalement, ce n’est qu’un remake de la conclusion du combat entre Shiryu et Shura. Pourquoi en arriver à une scène sentant le réchauffé plutôt que de tenter un scénario original ? N’y a-t-il donc qu’une façon de parer cette attaque ou n’est-ce encore que l’excuse de l’éternel recommencement ? En tout cas, le lecteur reste vraiment sur sa faim.
La suite démontre que les deux auteurs peuvent faire des efforts d’imagination quand cela s’avère nécessaire. Les chapitres de la maison de Saturne sont assez intéressants car prouvant le peu de cohésion au sein de l’armée d’Hadès, les conflits internes obligeant les Spectres à s’affronter entre eux. Le personnage de Pandore va nous offrir de multiple visages, de l’arriviste prête à tout pour arriver à ses fins, à la petite fille refusant de regarder en face ses erreurs passées. C’est aussi le premier vrai combat pour la demoiselle qui va s’avérer bien plus puissante que l’on pourrait l’imaginer. Sa tenue de quasi maîtresse sado-maso est symbolique du personnage et pour une fois, l’habit fait le moine.
Ce sera aussi l’occasion d’en savoir plus sur le passé de Tenma, toujours grâce à Méphistophélès, dont le rôle est toujours aussi ambigu. Enfin, le cliffhanger est réellement surprenant et ne peut que satisfaire les amoureux de la série car ouvrant sur un ennemi totalement inédit. C’est aussi le moment de profiter de la première armure divine : celle d’Athéna. Et il faut avouer que Teshirogi est devenu expert dans le dessin des armures, respectant les détails des originaux en leur apportant ses talents de dessinateur pour les peaufiner.
Nos héros ne sont pas encore sortis de la maison de Saturne, surtout avec un Radhamanthe survolté.
Saint Seiya, The Lost Canvas (T21)
Auteur : Masami Kurumada et Shiori Teshirogi
Traducteur : Pierre Giner
Éditeur français : Kurokawa
Format : 117 x 178, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 197 pages
Date de parution : 9 février 2012
Numérotation ISBN : 2-351-42705-X
Prix : 6,60€
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