Genre : space-opéra
Durée : 1h38
Avec Walter Pidgeon (Dr. Edward Morbius), Anne Francis (Altaira Morbius), Leslie Nielsen (Commander John J. Adams), Warren Stevens (Doc Ostrow), Jack Kelly (Lt. Jerry Farman), Richard Anderson (Chief Quinn), Earl Holliman (Cookie), George Wallace (Bosun), Bob Dix (Grey), Jimmy Thompson (Youngerford), James Drury (Joe Strong), Harry Harvey Jr. (Randall), Roger McGee (Lindstrom), Marvin Miller (voix de Robby)
Année terrestre 2257.
Suite à la disparition d’une expédition scientifique, une équipe est envoyée sur Altaïr IV à la recherche d’éventuels survivants.
Dès son arrivée en orbite, le croiseur C-57-D reçoit un message du Professeur Morbius.
Rescapé de l’expédition, il les enjoint à ne pas se poser car, au sol, un terrible danger menace.
Malgré les recommandations, le vaisseau se pose sur cette planète où vivent en autarcie le professeur Morbius, Altaïra, sa fille, et Robby le Robot.
Ancien berceau de la civilisation Krell, Altaïr 4 renferme des mystères à l’image de cette gigantesque machine qui fonctionne seule depuis des siècles ...
Mais, la nuit venue, une entité invisible attaque le vaisseau .... Attention, chef-d’oeuvre !
Ce film de 1956, inspiré de « la Tempête » de William Shakespeare, conserve, malgré les années, tout son charme.
Son esthétisme désuet et ses effets spéciaux d’un autre âge ne sombrent aucunement, comme cela arrive trop souvent, dans le monde du space-opera, dans le ringardisme douteux. Il faut dire que l’atmosphère d’Altaïr, matérialisée par de superbes décors et une ambiance sonore inventive, semble totalement intemporelle.
Quant au scénario, cette transposition spatiale de « La tempête » de W. Shakespeare est une indéniable réussite.
On découvre, peu à peu, la formidable civilisation Krell, leur gigantesque cité-machine à l’incommensurable puissance.
Une interprétation d’assez bonne qualité, en particulier celle de Robby parfait en robot polyglotte, donne corps à l’ensemble. N’oublions pas, les effets spéciaux, remarquables pour l’époque.
« Planète interdite » reste une référence dans le cinéma de science-fiction et les décors de l’intérieur de la cité-machine Krell deviendront une source d’inspiration pour des générations de réalisateurs.
A voir absolument, si ce n’est déjà fait !
FICHE TECHNIQUE
Titre original : Forbidden planet
Réalisation : Fred M. Wilcox
Scénario : Cyril Hume, Alan J. Adler, Irving Block d’après « La tempête » de William Shakespeare
Producteur : Nicholas Nayfack
Musique originale : Bebe Barron & Louis Barron
Photographie : George J. Folsey
Montage : Ferris Webster
Directeur de production : Irving Block, Mentor C. Huebner
Direction artistique : Cedric Gibbons, Arthur Lonergan
Décors : Hugh Hunt & Edwin B. Willis
Costume : Walter Plunkett , Helen Rose
Maquillages : Sydney Guilaroff & William Tuttle
Effets spéciaux : A. Arnold Gillespie, Joshua Meador, Warren Newcombe, Irving G. Ries, Robert Kinoshita (Robby le robot)
