A l’aube de la destruction du monde, le Hokuto Shinken voyait s’affronter deux frères pour devenir l’héritier de cet art martial d’assassins. Mais Raoh s’était depuis longtemps laissé dévorer par sa soif de pouvoir et il ne voyait dans cet art qu’un moyen de devenir le nouveau maître du monde. Toki, de son côté, utilise l’art du Hokuto Shinken pour soigner ceux qui en ont besoin. Quelle transformation de ce jeune homme, enfant chétif et peureux ! En voulant devenir aussi fort que son frère pour ne plus avoir à se cacher derrière lui, le voila devenu le véritable prétendant au titre d’héritier du Hokuto. Mais Toki a aussi fait un serment à son frère Raoh : si jamais ce dernier venait à se corrompre, il devrait lui briser ses poings pour stopper sa folie. Et malheureusement, Raoh s’approche dangereusement du point de non retour.
Toki n’aura donc pas réussi à vaincre Raoh et finira enfermé à Cassandra, attendant l’arrivée du messie, de l’héritier du Hokuto. Evidemment, ce n’est une surprise pour personne, en tout cas, pas pour les fidèles lecteurs de la série « Hokuto no Ken ». La fin de cette première partie de la série est plutôt convenue, sans réellement de surprises. Même l’étonnante réaction de Ryuga, en apprenant que Kenshiro est toujours en vie, ne fera pas longtemps illusion pour ceux connaissant la fin de ce guerrier du Nanto. Mais l’emprisonnement de Toki ne marque pas la fin de cette série qui lui est entièrement dédiée. Nous allons passer à une phase de flash-back.
Car Buronson a encore une partie de l’histoire de ce personnage si attachant à nous compter : pourquoi n’est-il pas l’héritier du Hokuto ? Y aurait-il une raison plus profonde que sa maladie ? En tout cas, une des surprises de cette seconde partie du manga est le fait que Toki se savait condamné bien avant de souffrir la brûlure du feu atomique. Il est toutefois réellement intéressant de voir l’ascension de Kenshiro du point de vue de Toki, une ascension qui semble même passer totalement inaperçue car Kenshiro ne nous est vraiment présenté que comme le petit ami de Julia. Bon, nous savons tous que la jeune femme était aimée de tous les frères du Hokuto, même si son coeur n’appartenait réellement qu’à Kenshiro. Cette façon d’aborder l’histoire est donc réellement originale, même si ceux qui attendait un méga scoop, un élément inconnu qu’aurait à nous annoncer Buronson seront plutôt déçus de ce côté.
Ce tome 4 de « La Légende de Toki » reste dans la teneur des précédents, beau, intéressant mais nullement porteur de la surprise qu’attendent évidemment les fans de la série « Hokuto no Ken ».
Hokuto no Ken, La Légende de Toki (T4)
Scénario : Buronson et Tetsuo Hara
Dessin : Yuka Nagate
Traducteur : Julien Pouly
Éditeur français : Kaze Manga
Collection : Kaze Shonen
Format : 127 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 1er décembre 2011
Numéro IBSN : 978-2-82030-247-2
Prix : 7,50 €
A lire sur la Yozone :
Hokuto no Ken, La Légende de Toki (T1)
Hokuto no Ken, La Légende de Toki (T2)
Hokuto no Ken, La Légende de Toki (T3)
TOKI GAIDEN © 2007 Yuka NAGATE, Tetsuo HARA, BURONSON / SHINCHOSHA PUBLISHING Co and Coamix Inc.
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