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Petit Prince (Le) (T1) La planètes des Eoliens (T2) La planète de l’Oiseau de feu
d’après Antoine de Saint-Exupéry
Glénat

Le petit Prince est retourné sur sa planète avec sa rose. Mais le mal est toujours en liberté, incarné par ce maudit Serpent, trompant les hommes afin de provoquer le chaos sur les planètes où il s’arrête. Accompagné de son ami le Renard, le petit Prince part à la poursuite du Serpent à travers la galaxie pour mettre fin à ses méfaits. Sa route le mène sur une planète où le vent est la source ultime d’énergie, mais la glace envahit peu à peu cette planète car des pirates volent les vents qui sauvegardaient ce monde. Le petit Prince est certain que le Serpent est derrière tout ceci, mais pour cela, il va devoir convaincre le maître des vents. Et ce dernier cache aussi un terrible secret.



C’est une véritable fournaise où arrive ensuite le petit Prince. La planète ressemble plus à un énorme brasier. Recueilli par Shin-Joh, le jeune garçon découvre que la planète subit la colère de l’Oiseau de feu, créature qui était sensée protéger la nature. Les hommes se sont réfugiés sur la coque-monde, construite par le roi Huang. L’énergie de la cité provenant des émeraudes, véritable richesse de ce monde, commence à manquer, les travailleurs ne pouvant se rendre dans les mines que pendant la nuit. Et toutes les émeraudes sont récupérées par le roi afin de maintenir la coque-monde en état et se protéger contre l’Oiseau de feu. Mais en fouillant un peu, le petit Prince découvre que le roi n’est pas étranger à la colère de l’oiseau et que la princesse royale soit emprisonnée n’est pas non plus un hasard. Est-ce encore l’oeuvre du Serpent ?

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Qui ne connait pas l’immense oeuvre d’Antoine de Saint-Exupéry,« Le petit Prince » ? Cette oeuvre est un classique toujours enseigné dans les écoles, histoire immortelle qui traverse les décennies sans prendre réellement la moindre de rides. L’oeuvre de Saint Exupéry, si elle est connue de tous, n’a pourtant pas connu énormément de déclinaison que ce soit cinématographique que BD. Oeuvre pleine d’espoir et d’humanisme, un rien naïve mais transportant un message positif dont on a tant besoin en ces dures périodes de récession. Mais le monde un peu fou où vit le petit Prince n’est pas simple à mettre en images, d’ailleurs l’adaptation en BD que nous avons entre les mains est en réalité une suite et non le roman original.

En fait, « Le petit Prince » va soudain se retrouver sur deux formats à peu de temps d’intervalle. France 3 diffusa la série animée qui sort, d’ailleurs en DVD, tandis que les éditions Glénat s’occupent de l’édition de la version BD, qui reprend les scénarios ici de Delphine Dubos pour le tome 1 et Julien Magnat pour le tome 2.

Le petit Prince va donc quitter son astéroïde où l’avait ramené Saint-Exupéry pour affronter l’incarnation du mal : le Serpent. Ce petit Prince est pourvu de pouvoirs magiques à travers son carnet et sa poussière d’étoiles. Sa tenue est aussi devenue un de ses pouvoirs avec son épée. Les deux histoires se structurent toutes les deux de la même façon : nous découvrons les caractéristiques de la planète, les malheurs qui s’abattent sur elle et la personne en cause (pas besoin d’être un lecteur averti pour cela), le Serpent joue le tentateur mais notre héros trouve la solution. Basique mais toujours efficace vu que cette série est principalement destinée au jeune lectorat. Les deux scénarios sont très orientés protection de l’environnement et écologie, que ce soit par la glaciation de la planète éolienne ou l’oiseau de feu, symbole de la colère de la nature.

Guillaume Dorison s’occupe de l’adaptation BD des scénarios. Changement radical de ton pour celui qui sous le pseudo d’Izu s’est occupé de la série « Omega Complex » et « Crusades ». Mais, le scénariste nous montre sa polyvalence en nous donnant des BD vraiment sympathiques à lire, compte tenu du public attendu. Au dessin, Diane Fayolle. Si le graphisme du premier tome est intéressant mais assez simple, celui de « La Planète de l’Oiseau de feu » est bien plus fouillé, plus intéressant par les détails mais aussi des traits de personnages plus matures. Avouons aussi que le travail de Digikore est encore une fois en phase avec l’oeuvre. Ceux qui ont, à mon avis, sauvé la série « Prométhée », démontrent encore une fois leur capacité d’adaptation suivant la demande de l’auteur. Les couleurs ne sont pas caricaturales, même pour un album jeunesse. Elles collent parfaitement au dessin et mettent vraiment en valeur les planches, particulièrement dans le tome 2, avec ce côté chinois des tons et des tenues soutenues par des couleurs avec une tendance forte du rouge, ce qu’il y a de plus logique.

Chaque album reçoit une guest star, un auteur qui va lui aussi donner sa vision du « Petit Prince », en commencant dans le tome 1 par Moebius, une histoire courte sur une planète carrée, jouant sur l’absurde, et dans le tome 2, Tebo, avec sa planète malbouffe, de niveau moyen.

« Le petit Prince » correspond bien à ce que l’on pouvait attendre d’une suite de l’oeuvre de Saint-Exupéry et s’annonce comme une bonne série d’albums jeunesse.


(T1) La planètes des Eoliens
(T2) La planète de l’Oiseau de feu

- Série : Le petit Prince
- d’après l’oeuvre originale de : Antoine de Saint-Exupéry
- d’après l’animé et le scénario original de : Delphine Dubos (T1) et Julien Magnat (T2)
- Conception : Elyum Studio
- Scénariste : Guillaume Dorison
- Direction artistique : Didier Poli
- Dessin : Diane Fayolle
- Décor : Jérome Benoit
- Couleur : Digikore
- Découpage : Didier Poli
- Conseiller éditorial : Didier Convard
- Éditeur français : Glénat
- Format : 215 x 293
- Pagination : 56 pages
- Date de parution : 7 septembre 2011
- Numéro ISBN : 9782723481892 ; 9782723481908
- Prix : 11,50 €


© Edition Glénat - Tous droits réservés



Frédéric Leray
18 décembre 2011




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