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Stake Land
Edition simple DVD & Blu-Ray Entertainment One / Aventi
4 octobre 2011

Deux ans après « Mulberry Street », Jim Mickle et son coscénariste et acteur fétiche Nick Damici sont de retour avec un survival western en territoire vampire. Exit ail, crucifix et le folklore du genre, les non-morts de Stake Land sont des créatures sauvages assoiffées de sang !



Sélection officielle L’étrange Festival 2011, sélection officielle Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg 2011, Mention spéciale du Jury Neuchâtel International Fantastic Film Festival 2011

LE SUJET

Dans un monde livré aux vampires et aux sectes, un baroudeur solitaire, aguerrie aux techniques de survie et aux combats contre les suceurs de sang, prend sous son aile un jeune ado dont la famille vient d’être tuée quasiment sous ses yeux.
Sillonnant le pays en direction du Canada, le « nouvel Eden » selon la rumeur, ils font la connaissance d’une religieuse, d’une jeune femme enceinte et d’un ancien marine….

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CE QUE L’ON EN A PENSE

Lorsque l’on sait (cf : notre interview de George Romero pour « Land of the Dead ») que « La nuit des morts-vivants » se titrait à l’origine « The Night of the Flesh Eaters » et se voulait un prélude au roman de Richard Matheson « Je suis une légende », donc un film de vampires, ou du moins de goules, on se dit qu’il n’y a rien d’étonnant que le nouveau film de Jim Mickle et Nick Damici ressemble autant à un film de zombies. Effectivement tout y est : Un monde dévasté, des villes transformées en charniers, des miliciens et des survivants terrés dans des villages fortifiés. Et si dans le cas de « Stake Land » les créatures ne sortent qu’à la nuit tombée, elles sont autrement plus rapides et coriaces que le zombie romérorien.

On pourrait d’ailleurs tout autant rapproché « Stake Land » des récents road-movies apocalyptiques qui se sont succéder récemment dans les salles obscures hexagonales, comme le surestimé « La route » de John Hillcoat (il faut dire adapté d’un roman encore plus méga-surestimé), « Le livre d’Eli » des frères Hughes, ou encore le « Infectés » des frères Pastor, même si dans ces films il n’était question ni de zombies ni de vampires. Comment aussi ne pas penser à « Mad Max » en regardant évoluer Nick Damici dans le rôle de « Mister », ou au « Postman » découvrant les villages fortifiés des survivants. Mais cela ne fait pas pour autant du film de Jim Mickle une vulgaire ressuçée des grandes figures de style du genre. Car si « Stake Land » est effectivement une série-B d’action sanglante où le danger (qu’il émane des créatures ou des hommes) est omniprésent, le récit de Mickle et Damici (qui cosigne le scénario) est centré sur ses personnages, et plus particulièrement celui de Martin (Conor Paolo), le jeune adolescent orphelin, dont la voix off accompagne le spectateur d’un bout à l’autre du métrage.

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A ses côté, Monsieur (Nick Damici) endosse la figure paternelle, tandis que Kelly McGillis, méconnaissable, celle d’une none qui après avoir été violée se retrouve obligée d’offrir son corps à un chef de la Fraternité (une secte qui étend irrémédiablement son pouvoir sur le territoire américain). Interprété par Michael Cerveris (l’observateur chauve de « Fringe »), ce dernier, par une astuce de scénario inattendue passera même du statut de méchant fanatique à super méchant fantastique.
Déjà proie de Mike Myers dans « Halloween 4 et 5 » (et dans les remakes de Rob Zombie), l’actrice réalisatrice Danielle Harris interprète Belle, une jeune femme, enceinte jusqu’au yeux, qui survie en poussant la chansonnette de village de réfugiés en village de réfugiés. Quant à Sean Nelson, il se glisse dans la peau de Willie, un marine désabusé qui considère la guerre déjà perdue.
L’Amérique est au plus mal.
D’autant que les fanatiques de la Fraternité sont prêts à tout pour prendre le contrôle du pays et de sa population, y compris organiser des parachutages héliportés de vampires sur les zones non infestés pour étouffer toute leur d’espoir chez leurs congénères.
Cela n’empêche pas des moments d’accalmie diurnes que Jim Mickle utilise non pas pour des séquences de bavardages existentiels, mais pour filmer voix off et music on le quotidien de notre équipée de rescapés dans la nature environnante. Leur périple s’étalant sur plusieurs mois, le film a été tourné en 27 jours à 3 périodes différentes de l’année.

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Imaginé au départ comme une web-série, « Stake Land » s’est transformé en un grand film à petit budget sous l’impulsion du producteur Larry Fessenden et on l‘en remercie.

L’EDITION DVD

En plus d’un très bon film, la précieuse galette de cette édition DVD comprend 7 web-épisodes de « Stake Land », le journal de bord de Jim Mickle en pré-production, ainsi qu’un sujet sur les effets spéciaux.

CONCLUSION

Le coup de cœur de la rédaction.

STAKE LAND EDITION SIMPLE DVD

Film américain de Jim Mickle (2010)

Avec Nick Damici (Mister), Connor Paolo (Martin), Danielle Harris (Belle), Michael Cerveris (Jebedia Loven), Kelly McGillis (La soeuir), Bonnie Denison (Peggy), Sean Nelson (Willie), ….

Réalisation  : Jim Mickle
Scénario  : Nick Damici, Jim Mickle
Producteurs  : Larry Fessenden, Derek Curl, Adam Folk, Brent Kunkle, Peter Phok
Producteur associé  : Linda Moran
Producteurs exécutifs : Hamza Ali, Malik B. Ali, Greg Newman
Musique originale : Jeff Grace
Image  : Ryan Samul
Montage  : Jim Mickle
Distribution des rôles : Sig De Miguel, Stephen Vincent
Création des décors ; Daniel R. Kersting
Direction artistique : Michael Ahern, Beck Underwood
Décorateur de plateau : Richard Bailey
Création des costumes : Liz Vastola
Production  : Glass Eye Pix, Belladonna Productions Off Hollywood Pictures

DVD9, Zone 2 Pal, Couleur
Film interdit aux moins de 16 ans
Format image : 16/9 compatible 4/3
Format son : Dolby Digital 5.1 (DTS HD - Master Audio sur le Blu-Ray)
Langues : Anglais, français
Sous-titres : Français, Anglais
Edition  : Entertainment Oneµ
Distribution  : Aventi
Prix conseillé : DVD 19,99 € - BR 24,99 €

Relation presse : Blanche Aurore Duault pour MIAM

LIEN(S) YOZONE

=> un extrait « red band »


© Images : Entertainment One / Aventi - Tous droits réservés



Bruno Paul
11 octobre 2011



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