Une ancienne tribu de cavaliers
Aladin se retrouve donc au sein d’une grande famille, composée des descendants de l’ancien Empire Kôga, aujourd’hui déchu.
Mais si leur gloire d’antan n’est plus que souvenir, leur fierté est restée.
Ces habitants des prairies sont menés par leur maire, « l’Ancienne », une vieille mamie aux traits ronds et au visage expressif qui, elle aussi comme Aladin, peut voir ces nuées lumineuses chargées de pouvoir : les Rokhs.
Le jeune Magi partage donc les jours paisibles de Dorj, Tôya et les autres, jusqu’à ce que des émissaires viennent troubler la vie tranquille des cavaliers.
Princesse au grand cœur contre vil soldat
Les soldats se font connaître comme les éclaireurs de l’Empire Kô, puissance armée avide de conquêtes. La troupe est menée par la princesse Hakuei Ren, troisième enfant du premier empereur Kô et général de son armée.
Mais si la jeune femme leur demande de se rallier à eux et de forger une alliance, un certain seigneur Ryosaï n’entend pas négocier avec ce qu’il considère comme de la simple vermine à écraser sur son chemin vers la gloire guerrière.
Aladin, le Magi
A la fin du deuxième tome de « Magi », Ali Baba et Aladin quittaient le labyrinthe de Tchichan en compagnie de Morgiane, qui parvenait à surmonter la domination de son maître. Malheureusement, les trois nouveaux compagnons furent téléportés à de très grandes distances les uns des autres.
Changement de lieu donc pour ce troisième volume, où Aladin se retrouve plus enfoncé dans le continent asiatique, proche des peuplades Mongols et Chinoises. Ce nouveau décor permet également d’introduire de nouveaux personnages, dont certains sont appelés à prendre une importance grandissante dans les prochains volumes.
La rencontre avec les nouveaux peuples conquérants (Empire Kô) et de vieux peuples guerriers (Empire Kôga) permet également d’en apprendre plus sur les Magis, leur pouvoir et leur rôle dans le monde, que ce soit dans le passé, le présent ou le futur.
Globalement, le ton est bien plus sérieux que dans les tomes 1 et 2, même si de petites pointes d’humour sont toujours présentes, agréablement servies par le dessin tantôt enfantin (pour les scènes humoristiques), tantôt net et maîtrisé de Shinobu Ohtaka.
Les personnages sont toujours aussi expressifs et attachants et loin d’être tous basés sur un même stéréotype. L’ancienne en est un bon exemple, avec ces bouilles aussi improbables que son apparence physique toute entière.
Une esclave libérée de ses chaînes
Amis de Morgiane, n’ayez crainte ! Même si ce troisième tome suit les péripéties d’Aladin dans des terres inconnues, la jeune femme aux jambes d’acier fera une petite apparition en fin d’album. Cela confirme que la mangaka ne laisse pas simplement tomber les personnages des aventures précédentes, mais continue de les faire évoluer sur un fil parallèle à l’histoire principale.
Un tome 3 donc aussi bon que les deux premiers, mais abordant plus en détail le pouvoir des Magis et leur rôle dans l’évolution de la civilisation, le tout sur un ton bien plus sérieux que les précédents tomes.
A quand la réunion des héros ?
Peut-être avec la sortie du tome 4, le 10 Novembre prochain !
Magi (T3)
Auteur : Shinobu Ohtaka
Traducteur : Kayo Chassaigne
Éditeur français : Kurokawa
Format : 115 x 177mm, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192
Date de parution : 8 Septembre 2011
Numéro ISBN : 2-351-42586-3
Prix : 6,70 €
A lire sur la Yozone :
Magi (T1 et 2)
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