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Beyblade Metal Fusion (T2 et 3)
Takafumi Adachi
Kaze Kids

Le L-Drago est-il invincible ? En tout cas, non seulement Gingka perd son duel face à Ryuga mais son Pegasus est détruit par le coup spécial de la toupie interdite. Toutefois, Gingka ne va pas baisser les bras, requinqué par un message post mortem de son père. Le voila parti avec ses amis, Kyoya et Kenta à la recherche d’un mystérieux dieu du Beyblade, qui serait capable de lui réparer Pegasus. Ce dernier se cacherait au pied du mon Fuji. Mais quelle n’est pas leur surprise en découvrant que cet illustre personnage est un singe...



Ryuga ne se suffit pas de sa victoire sur Gingka et pour prouver qu’il est le meilleur, il décide d’organiser un tournoi de Beyblade : le Battle Bladers. Mais c’est une bien mauvaise surprise qui l’attend en découvrant Gingka avec un tout nouveau Pegasus, le Storm Pegasus. Et cette fois, le garçon compte bien prendre sa revanche et venger son père. Mais avant cela, il doit se qualifier pour les quarts de finale en affrontant dans une arène géante un groupe de Bladers. C’est la première étape avant de passer au duel de Beyblade. Toutefois, malgré la puissance phénoménale du L-Drago, capable d’évoluer au fil des combats, Ryuga a noyauté les participants de membres de la Nébuleuse Noire, un trio surnommé le Trident des Ténèbres.

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Après un premier tome uniquement destiné à nous présenter les personnages principaux de la série, les tomes 2 et 3 entrent réellement dans le vif du sujet. Toutefois, la logique suivie sera d’un grand classicisme, celui du tournoi. Takafumi Adachi tente d’innover plus sur le lieu du tournoi que sur son déroulement en lui-même. Il va offrir une large palette de type d’affrontements : une version bataille royale avec une arène géante, un duel un contre un et même un duel en équipe improvisée. Les fans des toupies y trouveront évidemment toutes les références nécessaires pour être mis rapidement dans le bain.

Toutefois, on voit aussi rapidement les limites liées aux Beyblades. Les coups spéciaux des toupies sont très peu variés et hormis le côté « magie noire » du L-Drago, il est vite clair que les combats ne sont pas destinés à un lectorat exigeant mais bien à de jeunes lecteurs, n’ayant pas encore assez de références pour pouvoir juger de la qualité du côté shonen baston. Les symboles des toupies ne sont pas du tout originaux car reprenant les signes du zodiaque et les constellations célestes... Y voir une influence de « Saint Seiya » n’est certainement pas qu’une vue de l’esprit.

Côté graphisme, rien d’original dans ceux des personnages qu’on semble avoir déjà vu des milliers de fois. Les toupies sont plutôt bien dessinées, avec assez de détails pour pouvoir les identifer dans les arènes. Les pages de description des Beyblades apparaissant dans le manga satisferont une nouvelle fois les fans voulant en savoir plus sur ces toupies si particulières.

On peut noter le clin d’oeil à la légende du roi singe, utilisée avec abus dans les mangas et qui se retrouve ici sous la forme du dieu du Beyblade. Mais cela offre un petit côté sympa, pas si désagréable que cela.

Si « Beyblade Metal Fusion » n’apporte décidément rien aux grands lecteurs de mangas, il devrait tout de même faire son trou parmi le lectorat des 8-12 ans.


Beyblade Metal Fusion (T2 et 3)
- Auteur : Takafumi Adachi
- Traducteur  : Julien Pouly
- Éditeur français : Kaze Manga
- Collection  : Kids
- Format : 112x 176, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 208(T2) et 192(T3) pages
- Date de parution  : 19 mai et 23 juin 2011
- Numéro ISBN : 978-2-82030-123-9 ; 978-2-82030-143-7
- Prix : 5,95 €


A lire sur la Yozone :
Beyblade Metal Fusion (T1)


METAL FIGHT BEYBLADE © 2009 Takafumi ADACHI / Shogakukan Inc.
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Frédéric Leray
25 septembre 2011




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