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Six Jours pour (sur)vivre
Philip Webb
De La Martinière Jeunesse, Fiction J., traduit de l’anglais (Grande Bretagne), science-fiction post-apocalyptique, 384 pages, août 2011, 13,90 €.

Cass et son petit frère Wilbur vivent dans un Londres qui a subi des bombardements biologiques. Les Vlads, des combattants russes, ont envahi l’Angleterre et poussent les habitants à « excaver » les ruines de Londres pour trouver l’artefact.
Un jour, Wilbur qui est fasciné par cet artefact, se retrouve accroché aux aiguilles de Big Ben. Cass vient le sauver et est aidée par un ado qui n’a pas l’air d’un londonien du cru, ni d’un vlad, ni de qui que ce soit.
Peyto, c’est son nom, est en fait un des 49 « dormeurs » qui « veillent » sur le monde à bord d’un vaisseau qui risque de s’écraser sur la Terre... dans six jours !
Il ne reste que six jours pour sauver le Monde !



Écrit à la première personne, permettant au lecteur de se glisser rapidement dans les chaussures usées de Cass et sa petite gueule charbonneuse de fouilleuse des sous-sols londoniens, ce premier roman de science-fiction post-apocalyptique de Philip Webb est à la fois un récit d’aventure et une quête initiatique.

Chaque personnage va devoir trouver sa place dans un destin qui semble n’avoir qu’une issue tragique.
Wilbur, le petit frère, découvre enfin pourquoi il a toujours eu ce côté rêveur. Cass va devoir mettre à l’épreuve son caractère affirmé pour devenir une « leadeuse » et prendre des décisions cornéliennes. Peyto et Erin, les dormeurs réveillés, devront faire des choix sacrificiels.

C’est donc une course contre la montre qui attend les héros. Avec quelques tours de passe-passe scénaristiques tout de même. Pourquoi le vaisseau se met-il à flancher juste à cette époque ? Son écroulement est sensé plonger la Terre dans le chaos de guerres multiples, mais le monde n’est-il pas déjà touché par des guerres sanglantes ?

On a droit à plusieurs réflexions sur la vie dans des conditions difficiles et surtout sur des choix consistant à sérier les priorités de l’existence : l’amour, la famille, le monde ? Mais aussi à de l’action, parfois un peu brouillonne, qui permet de découvrir des créatures tordues comme les soldats mécaniques des Vlads, les Okhotniks, ou Maliva, la fille de la méchante chef des Vlads.

Ce roman est à la fois une quête de la vie, où le voyage a presque plus d’importance que le but, et une découverte de l’amour. Les rebondissements sont multiples mais certains restent d’un intérêt minime.
On suit l’aventure grâce à une écriture dynamique qui permet de passer un trip sympathique et de glaner quelques réflexions sur l’homme au passage, mais sans en garder un souvenir impérissable au final.


Titre : Six Jours (Six Days, 2011)
Auteur : Philip Webb
Traduction de l’anglais (Grande Bretagne) : Yves Sarda
Éditeur : De La Martinière Jeunesse
Collection : Fiction J.
Pages : 384
Format (en cm) : 14,5 x 21,5
Dépôt légal : août 2011
ISBN : 978-2732447711
Prix : 13,90 €



Michael Espinosa
18 août 2011


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