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Green Lantern
Film américain de Martin Campbell (2011)
10 aout 2011

***



Genre : super-héros
Durée : 1h53

Avec Ryan Reynolds (Hal Jordan / Green Lantern), Blake Lively (Carol Ferris), Peter Sarsgaard (Dr. Hector Hammond), Mark Strong (Sinestro), Temuera Morrison (Abin Sur), Jenna Craig (Carol Ferris à 11 ans), Jon Tenney (Martin H. Jordan), Michael Clarke Duncan (Kilowog), Tim Robbins (le Sénateur Hammond), Angela Bassett (Dr. Waller), Jay O. Sanders (Carl Ferris),...

Hal Jordan est un homme sans peur, ou c’est en tout cas ce qu’il veut laisser paraître. En tant que pilote d’essai, il suit les traces de son père, décédé dans un accident d’avion. Mais cette mort continue de traumatiser Hal. Jusqu’au jour où une lumière verte l’amène de force devant les débris d’un vaisseau spacial. A l’intérieur se trouve, mourant, Abin Sur, le plus puissant des Green Lantern. Il va léguer à Hal son anneau, symbole des Lantern, et avec lui la grande responsabilité de protéger la partie de l’univers où se trouve la Terre. Mais déjà un danger sans précédent menace toutes les galaxies de destruction : Parallax.

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C’est en 1940 que nait le personnage de Green Lantern et ce dernier deviendra un personnage clé de la Ligue de Justice, le regroupement majeur des super-héros de DC Comics. Son passage sur grand écran était un évènement crucial pour l’éternel concurrent de Marvel. En dehors de Superman (et encore les premier films) et Batman, DC n’avait jamais pu donner vie sur grand écran à un de ses héros emblématiques. Et avec l’attaque en force de Marvel avec « Iron Man », « Hulk », « Thor » et bientôt « Captain America », le retard devenait un gouffre. Le test de « Green Lantern » se révélait donc crucial.

Et malheureusement pour le film, sa promo commençait de la pire façon, avec une bande d’annonce catastrophique, ridiculisant le personnage d’Hal Jordan et ne rassurant en rien sur le contenu de l’histoire. Toutefois, une méga boulette d’entrée est parfois le véritable électrochoc nécessaire pour que le montage du film s’améliore d’un coup. Et soyons franc, en entrant dans la salle de projection avec un pessimisme débordant, c’est avec une très agréable surprise que j’ai découvert le résultat final. Le film est, bien au contraire, plutôt sombre, avec des personnages dont les parts d’obscurité sont largement mises en valeur. D’ailleurs le personnage d’Hal Jordan est bien moins présent que ne laissait craindre la bande annonce.

En fait, les véritables héros de ce film sont bien la Green Corps, le réseau de Green Lantern protégeant l’univers. Et ce qui aurait pu être une collection de créatures en collant moulant devient une véritable armée avec des êtres très intéressants. Bien évidemment, Sinestro explose littéralement l’écran. Interprété avec brio par un Mark Strong méconnaissable sous le maquillage, il génère une ambiguïté durant tout le film sur le rôle qu’il va véritablement jouer dans l’histoire. Charismatique, au design impeccable, celui qui doit devenir un des principaux ennemis de Green Lantern donne une force incroyable à chaque scène où il apparaît.

Un grand film de super-héros demande un vrai méchant et Peter Sarsgaard incarne à la perfection un Dr. Hector Hammond possédé par l’esprit démoniaque de Parallax. Le film joue avec l’histoire de ce personnage pour le rendre plus proche d’Hal Jordan, mais Peter Sarsgaard parvient à faire transparaître les émotions qui déchirent ce personnage, qui n’est pas naturellement mauvais mais dont la soif de reconnaissance va le rendre vulnérable à l’influence de Parallax.

La crainte première venait du jeu de Ryan Reynolds qui risquait de ridiculiser le personnage de Green Lantern, mais au final, malgré quelques surjeux attendus, l’acteur (ou le montage) parvient à lui donner une certaine aura qui le rend digne de porter la bague.

Succombant à la mode du 3D relief, seule la première scène en image de synthèse et donc vraiment propice à ce mode visuel sort son épingle du jeu, le reste du film pourrait presque se regarder sans les lunettes car la profondeur apportée par la 3D n’est vraiment pas exceptionnelle pour les scènes sur Terre. Elle est évidemment de meilleure qualité pour l’action se passant sur la planète Oa. Une planète qui graphiquement est une belle réussite.

Allez, avouons sans trop en dire que le combat final est peu crédible et donne l’impression d’un besoin de magnifier un Green Lantern qu’y n’en a en fait pas besoin. Mais bon, visuellement, encore une fois, rien à redire.

« Green Lantern » sera donc une vraie bonne surprise et surtout enfin un vrai film de super-héros réussi dans l’univers de DC Comics depuis bien longtemps (Batman n’ayant évidemment aucun super pouvoirs).

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FICHE TECHNIQUE

Réalisateur : Martin Campbell
Scénariste : Greg Berlanti, Marc Guggenheim, Michael Green, Michael Goldenberg
D’après l’oeuvre de : Bill Finger, Martin Nodell
Scripte : Anna Rane

Producteur : Greg Berlanti, Donald De Line
Producteur exécutif : Herb Gains, Andrew Haas
Coordinatrice de production : Katie Linahon
Coproducteur : Geoff Johns

Effets spéciaux : Rising Sun Pictures, Sony Pictures Imageworks INC.
Créateur de costumes : Suzanne M.B. Chambliss, Tamsin Costello, Robert Cron, Annette Farnsworth, Mustapha Mimis, Stephanie Portnoy Porter, Marcy Rector, Azalia Snail, Christy Hebert Crouch
Assistant monteur : Glenn Richard Côté, Teressa Longo, Steve Rhee
Compositeur : James Newton Howard
Monteur : Stuart Baird
Directrice du casting : Pam Dixon Mickelson
Concepteur de production : Grant Major
Maquilleur : Kimberly Amacker, Nikki I Brown, Tracy Ewell, Krystal Kershaw, Jack Lazzaro, Darryl Lucas, LeDiedra Richard-Baldwin, Remi Savva
Coiffeur : Daina Daigle, Yolanda Mercadel, Rod Ortega, Amy Wood
Superviseur de production : Sara Flamm
Directeur de post-production : David E. Hall
Régisseur général : Neri Kyle Tannenbaum
Régisseur adjoint : Nadia Brand
2ème assistant réalisateur : Mikey Eberle, Nathan Parker
1er assistant réalisateur : Bruce Moriarty
Réalisateur/Concepteur de story-board : Chris Buchinsky, Rick Newsome, Timothy Burgard, Collin Grant, Michael Anthony Jackson, Benton Jew, Eric Ramsey
Assistant directeur artistique : Robert Fechtman, Mara LePere-Schloop, Rosa Palomo
Mixage : Pud Cusack, Eric Ledet
Ingénieur du son : Shannon Mills
Monteur son : Kevin Murray, Kevin Murray
Perchiste : Ross Simpson, Jessy Cale Williamson
Superviseur des effets spéciaux : John S. Baker
Animateur : Sam Baker, Glen Sylvester, Alfonso Alpuerto, Joel Foster, Matt Kowaliszyn, Les Major, Philippe Zerounian
Superviseur des effets visuels : Jim Berney, Shannon Blake Gans, Karen E. Goulekas, Kent Houston, Ian Hunter, Dennis Jones, Don Lee, Tefft Smith
Coordinateur des cascades : Gary Powell
Assistant opérateur : Roger Wall
Machiniste : Donald Reynolds, Jr., Alfred Castillo, Gerald Autin, Jose F. Cruz, King Lanaux, Rick Secosky, Cameron Thorburn, Michael Trejo
1er assistant caméra : Joe A. Ponticelle, E.J. Misisco, Chris Cuevas, Robert Baird
Chef électricien : John Buckley
Opérateur : Sion Michel
Chef machiniste : Peter McCaffrey
2ème assistant caméra : Bill McConnell Jr., Michael Paul Jones
Photographe de plateau : François Duhamel
Directeur de la photographie : Dion Beebe
Chef décoratrice : Anne Kuljian
Costumière : Ngila Dickson
Directeur artistique : François Audouy, Carl Horner, Andrew L. Jones, Iain McFadyen, Scott Plauche

Production : Warner Bros. Pictures, De Line Pictures

Distributeur France : Warner Bros. France
Distributeur à l’étranger : Warner Bros.

Attaché de presse : Eugénie Pont, Carole Chomand, Sabri Ammar, Constance Fontaine


LIEN(S) YOZONE

=> La bande annonce (vost)



Frédéric Leray
3 août 2011



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