Genre : space opera à vocation familiale
Durée : 2h05
Avec William Hurt (Prof. John Robinson), Mimi Rogers (Dr. Maureen Robinson), Heather Graham (Dr. Judy Robinsonl), Lacey Chabert (Penny Robinson), Jack Johnson (Will Robinson enfant), Gary Oldman (Dr. Zachary Smith), Matt LeBlanc (Major Don West), Jared Harris (Will Robinson), Mark Goddard (General), Lennie James (Jeb Walker), Marta Kristen (Journaliste), June Lockhart (Principale Cartwright)
C’est Irwin Allen, le créateur de la série télévisée de science-fiction datant de 1965 qui, après Daniel Defoe (Robinson Crusoé) et Johann Wiss (Les Robinson suisses), poursuit les aventures de la célèbre famille pour, cette fois-ci, la perdre dans l’espace. Mais ce n’est qu’en 1998 que son adaptation cinématographique voit finalement le jour.
Difficile de vous entretenir sur les différences entre la création d’origine et son adaptation cinématographique pour la simple raison que la série est toujours, à ce jour, inédite sur le Paysage Audiovisuel Français.
Ce space-opéra, à l’évidente vocation familiale, se laisse facilement regarder (bien que la durée de 2 heures 5 minutes n’était peut- être pas nécessaire) grâce, en particulier, à la qualité des effets spéciaux.
En 2050, l’état de la Terre ne laisse que l’option de l’exode spatial. C’est pour cette raison que la famille Robinson entreprend le voyage afin d’aménager un tunnel interdimensionnel entre la Terre et Alpha Prime.
Mais le voyage ne se déroule pas exactement comme prévu.
Quelques bonnes trouvailles visuelles qui, même si elles ne sont pas forcément innovatrices, sont très bien exploitées : l’interface holographique permettant à Will de contrôler le Robot à distance ou encore les tenues de protection dont sont munis les membres de l’expédition (Matt le Blanc en tête).
Bien entendu, on peut toujours critiquer les choix des producteurs tendant à satisfaire le plus large public possible, ou, pour les mêmes raisons, la teneur du scénario - effectivement, ne vous méprenez pas à chercher un sujet pour de grandes réflexions métaphysiques, car « Perdus dans l’espace » a été conçu, avant tout, comme un grand film de SF spectacle pour tout public.
Un space-opéra à voir en famille (ce qui n’est pas toujours le cas en ce qui concerne la science-fiction) qui devrait réjouir les plus jeunes et amuser les plus grands.
Pour l’anecdote, j’ajouterai que c’est Mark Goddard, le Major West de la série des 60’s, qui interprète le Général nommant celui de 1998, Matt Le Blanc, aux commandes du Jupiter 2 et que June Lockhart, la Madame Robinson de la série originale, apparaît sous les traits de la principale de l’école de Will Robinson.
Pour Slash Imgivore
FICHE TECHNIQUE
Titre original : Lost in space
Réalisation : Stephen Hopkins
Scénario : Akiva Goldsman d’après la série télévisée d’Irwin Allen
Producteurs : Stephen Hopkins, Carla Fry, Akiva Goldsman, Mark W. Koch, Julie Pye, Alan Church, Hugo Sands
Coproducteurs : Tim Hampton, Kris Wiseman McIntyre
Producteurs exécutifs : Michael De Luca, Colin Brown, Mace Neufeld, Robert Rehme, Richard Saperstein
Producteur associé : Chris Carreras
Musique originale : Bruce Broughton
Photographie : Peter Levy
Montage : Ray Lovejoy
Casting : Allison Cowitt, Mike Fenton, Mary Selway
Décors : Norman Garwood
Direction artistique : Steven Lawrence, David Lee, Nick Palmer
Costumes : Robert Bell, Vin Burnham, Gilly Hebden
Production : Irwin Allen Productions, New Line Cinema, Prelude Pictures
Distribution : New Line Cinéma