YOZONE : Transformers 3, la face cachée de la lune

YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire

Accueil > Cinéma > Critiques > Cinéma (Sorties en salle)

Transformers 3, la face cachée de la lune
Film américain de Michael Bay (2011)
29 juin 2011

***

Genre : Science-fiction
Durée : 2h37

Avec Shia LaBeouf (Sam Witwicky), Rosie Huntington-Whiteley (Carly Spencer), Patrick Dempsey (Dylan Gould), Josh Duhamel (Lt. Colonel William Lennox), Tyrese Gibson (Robert Epps), John Turturro (Seymour Simmons), Kevin Dunn (Ron Witwicky), Julie White (Judy Witwicky), Frances McDormand (Charlotte Mearing), John Malkovich (Bruce Brazos),...

1969, le premier homme pose les pieds sur la lune. Le monde entier regarde cet évènement majeur pour l’humanité sans se douter que la mission des astronautes américains est toute autre : explorer un vaisseau spatial s’étant écrasé sur la face cachée de la lune.
De nos jours, Sam Witwicky a beau être un héros, il est aussi au chômage, et il peste d’être à la charge de sa superbe nouvelle petite amie, Carly. Toutefois, en trouvant un poste de coursier, il n’imagine pas être mêlé de nouveau à un complot organisé par les Decepticons pour détruire l’humanité.

On pourrait dire que, lorsque l’on tient un bon filon, on ne le lâche plus. Et la saga des Transformers semblait bien partie pour mal tourner avec un second film déplorable. Si ce troisième opus ne plaira pas à tous, il possède des atouts que ne possédait plus « Tranformers 2, la Revanche », tout en ne parvenant pas à retrouver la fraîcheur du premier.

Bon, côté scénario, soyons clair, il tient sur une feuille A4 et ne va pas très loin. L’explication du remplacement du personnage interprété par Megan Fox par celui de la nouvelle venue, Rosie Huntington-Whiteley, est totalement bidon, pour ne pas dire surréaliste. En fait, le personnage de Sam Witwicky devient une sorte de contradiction : plus il prend en maturité et potentiellement intéressant, moins le scénario le met véritablement en valeur. La première partie consacrée à sa recherche d’emploi et ses problèmes d’ego ne va pas très loin, hormis de nous montrer un John Malkovich, certes exuberrant dans le rôle de ce chef de service tyrannique, mais surtout tombé bien bas.

Et puis le film va soudain basculer avec l’apparition de la Sentinelle, l’ancien meneur des Primes et sa trahison emmenant la terre vers une domination des Decepticons. Et là, nous passons en mode surabondance d’actions. Plus le temps de faire fonctionner le cerveau, les Transformers vont pulluler et jouer de transformation à tout va. Mais si ce gavage visuel risque de rebuter certains spectateurs, il va exploser les mirettes de ceux, comme moi, qui finalement adorent en prendre plein la gueule et se retrouver comme des gamins. Oui, je n’ai pas honte d’aimer les combats de mechas, et oui je suis accroc aux combats de robots géants, et ceux pour qui les mots « Macross » ou « Robotech » font rêver me comprendront.

Oui, Shockwave est une vrai réussite visuelle et son espèce de ver des sables mécanique vraiment bien réalisé. Car s’il y a un point sur lequel il est impossible de polémiquer, c’est la qualité des effets spéciaux concernant les méchas. Et vu la longueur que vont prendre certaines scènes de combats entre robots et contre les humains, il faut vraiment apprécier ce genre de cinéma qui, en fait, est bien plus fidèle à la philosophie du dessin animé original. Ah ! Et puis, rien que pour voir Patrick Dempsey se prendre une raclée, cela vaut le coup... Bon j’exagère un peu mais cet acteur m’horripile.

Petit point sur la 3D. Bon arrêtons ce terme qui est maintenant totalement dévoyé. Hormis une ou deux scènes avec une pointe de vraie 3D, il ne s’agit encore et toujours que d’effets de profondeur, certes réussis pendant les moments se déroulant dans l’espace, mais sans le moindre véritable plus autrement. Par contre, je tiens sincèrement à féliciter UGC pour sa nouvelle gamme de lunettes 3D que le spectateur peut garder et qui est très légère... Merci surtout pour ma petite fille.

Bon, « Transformers 3 » sera vraiment apprécié par certains, détesté par d’autres, en tout cas il serait, par contre, temps d’arrêter la surrenchère en longeur de film car 2h37, cela devient vraiment trop long.

FICHE TECHNIQUE

Réalisateur : Michael Bay
Scénariste : Ehren Kruger
Scripte : Alicia Accardo

Producteur : Ian Bryce, Tom DeSanto, Lorenzo di Bonaventura, Don Murphy
Producteur exécutif : Michael Bay, Brian Goldner, Steven Spielberg, Mark Vahradian
Coproducteur : Kenny Bates, Allegra Clegg
Producteur associé : Matthew Cohan, Michael Kase

Directeur de l’animation : Scott Benza
Coordinateur des combats : Garrett Warren
Musiques additionnelles (compositeur) : Todd Haberman, Stephen Hilton, Andrew Kawczynski, Jacob Shea
Compositeur : Steve Jablonsky
Directeur de la photographie : Amir M. Mokri
Directrice du casting : Denise Chamian
Chef décorateur : Nigel Phelps
Directeur artistique : Benjamin Edelberg, Kevin Ishioka, Richard L. Johnson
Superviseur des effets spéciaux : John Frazier
Effets spéciaux maquillage : Mark Nieman
Décoratrice : Jennifer Williams
Maquilleuse : Kathy Jeung, Vicki Vacca
Coiffeur : Matthew Petty
Chef coiffeur : Yolanda Toussieng
Superviseur de production : Daren Hicks
2ème assistant réalisateur : Steve Battaglia, Brian Relyea
1er assistant réalisateur : Simon Warnock
Assistant directeur artistique : Chris Cleek
Réalisateur/Concepteur de story-board : Robert Consing
Effets spéciaux : H. Barclay Aaris, Eric Frazier, Jason Negron, Tom von Badinski, Mike Wever, Jeff White, Andrew Paulo, Darin O’Neill, Patrick Gagné
Monteur son : Christian Schaanning
Superviseur des effets visuels : Andrew Wood
Mixage : Peter J. Devlin
Coordinateur des cascades : Kenny Bates, Troy Robinson
Animateur : Zaini Jalani, John Kasprzak, Anthea Kerou, Ken Satchel King, Ryan Leeper, Bradley Lorimer, Lee McNair, Jess Morris, Thanh Nguyen, Jorge Ruiz, Alli Sadegiani, Maureen Seng, Emil Simeonov, Lindsay Thompson
Chef monteur : Roger Barton, Joel Negron, William Goldenberg
Chef costumier : Deborah Lynn Scott