C’est sur le magnifique thème des Muséums que se penche la toute nouvelle anthologie dirigée par Christophe Thill. On ne pouvait imaginer meilleur choix que ces temples voués à la science sous toutes ses formes, à la conservation minutieuse du passé, à la collection de spécimens souvent effrayants, à la constitution de réserves mystérieuses.
Ce sont les textes de trente quatre auteurs ignorés ou renommés – pour n’en citer que trois, un inconnu prometteur comme Olivier Caruso, une nouvelle venue au nom classieux de Blanche Saint Roch, et un Robert Darvel déjà célèbre sous l’indicible sobriquet du Carnoplaste – qui ont été retenus par Christophe Thill pour composer un épais volume de plus de quatre cents pages.
On murmure qu’aurait pris part à la conception de quelques unes de ces effroyables resserres une organisation mystérieuse et occulte désignée par le nom de code des « Cocyclics », effrayante race hybride trop attachée au monde occulte pour pouvoir être précisément décrite, mais dont le caractère mi-humain mi-amphibien évoque l’univers d’un certain Howard Philips Lovecraft.
Le sommaire apparaît en tout cas prometteur avec – une fois encore, pour n’en citer que trois – des titres tels que « Le Musée des vapeurs » (Franck Ferric), « Le musée de soi-même » (Fabien Clavel), ou « Le Musée des âmes » (Jean François Seignol). D’autres musées, d’autres galeries, d’autres effrois et d’autres merveilles nous sont promis par ce sommaire profus qui apparaît déjà, en lui-même, comme un véritable cabinet de curiosités.
Ces trente-quatre plongées dans les tréfonds effrayants, poétiques ou surnaturels des Muséums sont d’ores et déjà disponibles sur le site des éditions Malpertuis, en attendant une plus large diffusion dans le réseau des libraires.

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