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Saint Seiya, The Lost Canvas (T17)
Masami Kurumada & Shiori Teshirogi
Kurokawa

Sisyphe s’est sacrifié pour permettre à l’Arche d’Athéna de pénétrer dans le Lost Canvas. Mais la route vers Hadès est semée de pièges dignes des Enfers. Et l’avertissement en haut de l’arche de triomphe, qui marque le commencement de leur traversée, est des plus explicites : ici vous devrez couper tout lien avec le passé. Mais dans le monde des Enfers, un tel avertissement n’est pas anodin et tous les contrevenants seront changés en pierre. Et malheureusement, non seulement seuls Tenma, les saints d’Or et Athéna n’ont pas succombé à la tentation, mais sous le poids de l’équipage, l’Arche coule. Leur seul espoir, Charon, le passeur du Styx...



Des Spectres ont traversé les 12 maisons du Zodiaque, laissées à l’abandon. Comment ont-ils osé violer non seulement le Sanctuaire mais aussi la demeure du Grand Pope ? Seul Doko se dresse devant ces présomptueux, mais que font-ils donc ici ? Le Saint de la Balance n’aura pas à attendre longtemps pour que les deux Spectres, galvanisés par des victoires faciles contre de simples soldats, ne lui révèlent tous leurs secrets. En fait, ils recherchent l’armure divine d’Athéna afin de la détruire. Cette armure est un danger pour Hadès et le dieu des Enfers ne tient pas à prendre le moindre risque. Mais sous-estimer Doko est une gigantesque erreur, lui le seul Saint autorisé à porter les douze armes d’or des Saints de la déesse.

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Ce 17e tome du « Lost Canvas » laisse une drôle d’impression. On est à la fois heureux de revoir Doko, celui qui deviendra le vieux maître des Cinq Pics, et surtout de le voir manipuler les fameuses armes des Saints d’Or. Mais on est aussi surpris par la difficulté qu’il éprouve à combattre le spectre du Minotaure, qui ne parait pourtant pas être des plus dangereux. On comprend mieux ses difficultés face au Spectre du Basilic, mais en sachant en plus, que du sang d’Athéna coule en lui, on est d’autant plus surpris par le premier combat. En tout cas, Doko va tout de même aligner trois Spectres avant de se retrouver face à ce personnage très ambigu qu’est Kagaho.

Ce 17e tome va révéler un point faible d’Athéna inattendu et surtout totalement inédit. Jamais dans la version originale, le cosmos de la déesse n’avait été scellé et pourtant, la technique est si simple que même Charon a pu y parvenir. Une faiblesse qui laisse un grand suspense sur la survie de la jeune femme à cette guerre Sainte. Toutefois, on se demande aussi comment les deux mangakas vont s’en tirer pour être cohérents avec l’histoire révélée dans le manga d’origine, qui ne donne comme seuls survivants de cette guerre que Doko et Shion.

Bon, ce tome du « Lost Canvas » laisse une drôle d’impression mais la couverture du tome 18 donne, par contre, l’eau à la bouche, avec le dessin du Saint d’Or des Gémeaux.


Saint Seiya, The Lost Canvas (T17)
- Auteur : Masami Kurumada et Shiori Teshirogi
- Traducteur  : Pierre Giner
- Éditeur français : Kurokawa
- Format : 115 x 177, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 192 pages
- Date de parution : 14 avril 2011
- Numérotation ISBN : 9782351425671
- Prix : 6,50€


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Frédéric Leray
1er mai 2011




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