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Hotaru (T1 et 2)
Satoru Hiura
Big Kana

Ah, l’approche de la trentaine ! Hotaru Amemiya la vivait dans la plus totale désinvolture, se fichant pas mal d’elle, et rester vieille fille n’était pas une crainte en soi. Et puis la voila affublée d’un colocataire. Bon, en fait, elle squattait l’appartement du père de son patron et voila que ce dernier choisit de faire un break avec sa femme et arrive chez... lui puisqu’il est propriétaire des murs. Et autant Hotaru est flemmarde, désordonnée et buveuse impénitente, autant Seiichi Takano est ordonné, limite maniaque et une bête de travail. La cohabitation s’annonce houleuse entre cette bientôt trentenaire et ce déjà quadragénaire.



Ah, l’amour !

Bien sûr, c’est à ce moment que notre célibataire invétérée tombe amoureuse, ou plus exactement est draguée par le super beau mec de la boite, Makoto Teshima. Inespéré pour celle que Takano surnomme le poisson séché. Et Makoto est plus jeune qu’elle ! La méga pression. Car Hotaru ne sait plus comment s’y prendre avec un homme. Maladroite et ayant un peu peur de l’instant fatidique où ils passeront à l’acte. Bon, leurs rendez-vous sont loin d’être super concluants, entre ses boulettes et les boulots de dernières minutes de Makoto, leur première nuit d’amour n’est pas pour si tôt. Et puis, surtout, il ne doit pas savoir qu’elle habite avec leur patron !

Ah, les hommes !

Jongler entre deux hommes n’est pas simple, même s’il n’y a rien entre son patron et Hotaru. Mais il a le don de l’exaspérer, l’énerver et pourtant, elle n’hésite pas à revenir de chez ses parents pour fêter son anniversaire. Bon, ce n’était pas la bonne date, mais c’est l’intention qui compte. Surtout que Seiichi joue les fiers intouchables, pourtant il se remet mal de sa séparation avec sa femme et chaque petit fait qui le lui rappelle lui sape un peu plus le moral au point de finir saoul, devant être ramené par Hotaru. Et c’est toujours à ces moments là que tout peut déraper...

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Ah, les femmes !

En voyant que « Hotaru » était le coup de coeur de madmoiZelle.com, j’avoue avoir eu une certaine appréhension. Bon, lire un shojo est toujours plein de surprises, mais lire un shojo destiné aux femmes célibataires de moins de trente ans, relève un peu du défi.

Et me voila donc parti pour découvrir la vie tumultueuse de la jeune Hotaru. Bon, coup de chance, j’avais au moins la possibilité de m’identifier quelque part à Seiichi - même génération et un contexte familial que j’ai connu. Nous avons donc le portait d’un poisson séché ou pour être plus précis, une vieille fille potentielle si elle ne se reprend pas en main. Et coup de bol, elle tombe amoureuse dis donc ! Bon, j’arrête là mes sarcasmes, mais Satoru Hiura n’y va pas avec finesse dans son scénario. On a droit au sempiternel jeu du chat et de la souris amoureux ou plus exactement d’un amour d’adolescents incapables de passer à l’acte. Risible parfois les excuses inventées par la mangaka pour empêcher les deux amoureux de faire l’amour.

A croire que la mangaka veut donner ce privilège à Seiichi ! Encore du mauvais esprit me direz-vous ? Allez, il n’y a pas beaucoup de finesse non plus dans la relation entre Hotaru et son patron, il va falloir beaucoup d’imagination à Satoru Hiura pour nous surprendre et innover car pour le moment, il faut encore chercher le petit plus de ce manga.

Graphiquement, nous sommes dans le plus classique des shojos, on a déja vu ces traits de visage des milliers de fois, et il n’y a pas vraiment de touche originale dans les décors ou même les tenues.

Bon, peut être ne suis je pas touché par les pérégrinations amoureuses d’Hotaru comme le sont les lectrices de ce genre de shojo, mais il y a déja eu mieux et plus originale.


Hotaru (T1 et 2)
- Auteur : Satoru Hiura
- Traducteur : Misato raillard
- Éditeur français : Kana
- Collection : Big Kana
- Format : 115 x 175, noir et blanc - sens de lecture original
- Nombre de pages : 192 pages
- Date de parution : 7 janvier 2011
- ISBN : 9782505010029
- Prix : 6,75 €


© Edition Kana - Tous droits réservés



Frédéric Leray
17 avril 2011




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