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Blazer Drive (T5 et 6)
Seishi Kishimoto
Kurokawa

Les guardians sont parvenus à repousser les assauts des troupes du Kirinkai. Ils ont même réussi à vaincre l’un des cinq cadres de la société et ont récupéré son Kakutan noir, un de ces mystickers mythiques. Mais dans les combats, il semble que Kandochi, le mysticker offert à Daichi par son frère, ait été endommagé. Heureusement, Melon connait quelqu’un capable de réparer les stickers. Toutefois, quand Misora et Daichi réussissent à le rencontrer, non seulement il se déclare ranger des voitures mais sa femme prend Daichi pour son fils disparu. Notre jeune héros va accepter de jouer le jeu et aller jusqu’à reprendre le mysticker du jeune homme, volé par son assassin.



La voyante

En attendant que leur section récupère un QG digne de ce nom, Daichi et Misora sont envoyés auprès de la section 11. Bon, leur logement provisoire est assez douteux mais surtout, il se situe à côté de la boutique d’une célèbre voyante, madame Akashikibu. Mais celle-ci est membre du Kirinkai et elle a pour mission d’accélérer l’éveil des pouvoirs de Daichi dont celui, extrêmement rare, de générer des mystickers. Elle possède Shouko, le mysticker légendaire capable de créer une glace qui ne fond pas. Le défi lancé à notre jeune héros est de taille, mais Misora va se retrouver mêlée au combat et elle va se révéler décisive dans le déroulement du combat.

Le retour de Shiro

En retournant à la section 11, Daichi avait hâte de retrouver le seul guardian qu’il considère réellement comme son rival, traduire dans le langage Daichien, un mec qu’il estime aussi cool que lui. Bon en fait, notre héros n’est pas insensible aux charmes de la jeune Tamaki, l’amie d’enfance de son rival. Mais le Shiro qu’il retrouve dans la rue n’est plus que l’ombre de lui-même depuis qu’il a été vaincu par le mystérieux Albert. Ce blazer a enlevé Tamaki et laissé une larve de Shiro. Toutefois, c’est mal connaitre Daichi que de penser qu’il va laisser son ami déprimer dans son coin. Et pour redonner la pêche, rien ne vaut une bonne baston !

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Les pouvoirs de Daichi

Cinq cadres du Kirinkai, incarnant cinq éléments. Nous allons avoir droit à deux nouveaux mystickers légendaires, un par tome... Ce qui ne laisse pas beaucoup de possibilités me direz-vous, même si le second, Mitony, ne nous a pas encore tout montré de son pouvoir. Et c’est le seul qui va, en fait, sortir de la baston classique, où on ne doit que simplement montrer qui est le plus fort. Akashikibu est de type glace et est donc sans réelle surprise, elle est simplement capable de faire des glaçons de plus en plus solides, certes efficace mais pas vraiment innovant. Mitony incarne la lumière et son pouvoir sera bien plus subtil que celui de Shuga ou Kaine. Il va projeter notre héros dans un monde virtuel où il contrôle toutes les règles, et un blazer seul y est totalement inefficace. Belle invention de Seishi Kishimoto qui était tombé dans du trop basique avec la voyante, même si l’histoire en elle-même était bien trouvée. Toutefois, le combat demeurait trop prévisible. Celui de Mitony laisse plus dans l’interrogation.

Le mangaka va aussi faire revenir sur le devant de la scène le frère de Daichi... Mais est-ce vraiment son frère ? Le doute est certain et la question du lien entre le Kirinkai et Daichi devient de plus en plus prégnante. Et quel est l’étendu des pouvoirs de Daichi ? On le connaissait comme boosteur de mystickers et le voila en plus générateur de stickers ! Où vont s’arrêter les capacités du garçon ? Cela commence même à faire beaucoup, à la limite du Dieu Blazer.... Kishimoto veut-il nous entrainer jusqu’à cette extrémité ? On espère que non ! En tout cas, il fait s’interroger le lecteur, par petites touches, le long de ces deux tomes. Sans oublier une Misora qui assume de mieux en mieux ses capacités de Blazer, avec son dragon prenant peu à peu forme.

« Blazer Drive » continue de nous passionner, surtout par le talent de Seishi Kishimoto à alterner combats titanesques et subtiles interrogations sur ses personnages. A suivre donc.


Blazer Drive (T5 et 6)
- Auteur : Seishi Kishimoto
- Traducteur  : Olivier Sart
- Éditeur français : Kurokawa
- Format : 128 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 192 pages
- Date de parution : 10 novembre 2010 et 10 février 2011
- Numéro IBSN : 9782351425343 ; 9782351426029
- Prix : 6,50 €


A lire sur la Yozone :
Blazer Drive (T1 et 2)
Blazer Drive (T3)
Blazer Drive (T4)


© Edition Kurokawa - Tous droits réservés



Frédéric Leray
10 avril 2011




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