Le Sanctuaire
Au Sanctuaire, le site sacré par excellence pour les fidèles d’Athéna, Seiya a subi les tortures de Marine, une Saint d’Argent. Pourtant, il ne connait pas son visage, les femmes chevaliers le masquant. Ce sera un tournoi qui pemettra de déterminer le guerrier digne de porter l’armure de Pégase. Et l’adversaire de Seiya est une brute épaisse, aimant faire mal : Cassios, élève de Shaina. La jeune femme fait partie de ceux qui refusent de voir un japonais devenir Saint. Et pourtant, Seiya est un garçon surprenant.
Le tournoi galactique
100 orphelins furent sélectionnés par la fondation Graad pour devenir des Saints de Bronze. En fait, son créateur, Mitsumasa Kido, voulait trouver un guerrier digne de porter l’armure qu’il avait ramenée de Grèce : l’armure d’Or du Sagittaire. A la mort de son grand-père, la jeune Saori Kido a repris le flambeau mais a choisi un mode de sélection plus moderne et offrant une publicité incroyable pour la fondation : un grand tournoi où les Saints de bronze s’affronteraient pour gagner l’armure, un tournoi évidemment télévisé dans le monde entier. Seulement 10 des orphelins revinrent avec une armure, mais pas tous avec la même intention. Seiya refuse de combattre mais cette peste de Saori possède un atout de choix : la soeur de Seiya...
... et ainsi naquit une série culte !
Quand en 1986, Masami Kurumada commence à dessiner « Saint Seiya », il ne devait pas imaginer la folie qui naîtrait derrière son oeuvre. Ce féru de culture grecque antique voulait faire partager à ses frères Japonais sa passion, mais sans les noyer avec trop de références mythologiques barbantes. Il choisit donc une méthode détournée finalement efficace : le shonen de baston. Et dire que « Saint Seiya » est l’incarnation des valeurs du shonen est un euphémisme. Il est un cas d’école.
Je vous ai parlé longtemps de la série dans le dossier Saint Seiya, la série culte, mais la réédition de l’oeuvre de Masami Kurumada dans en format de luxe, donc agrandie, retraduite et relettrée, est l’occasion rêvée de revenir plus en détail sur cette série, en s’attardant sur des points particuliers. Je ne reviendrai pas sur les dessins très approximatifs de Kurumada. On peut même se demander comment l’auteur a pu survivre à l’avis des lecteurs avec ce genre de graphisme. Ce qui l’a certainement sauvé, c’est l’originalité créée par les armures à foison.
Nous voici donc avec le premier tome. Nous allons faire connaissance avec quelques uns des principaux personnages. Evidemment Seiya, à l’apparence de petite boule de nerfs, et Saori. Celle qui est en fait la réincarnation d’Athéna est d’abord présentée comme une petite fille riche tyrannique, qui maltraitait les orphelins durant son enfance et qui n’hésite pas à utiliser le chantage pour récupérer les armures. Nous sommes loin de l’image de Madone qu’elle aura par la suite.
Les seules armures que l’on verra sont celles des 10 Saints de Bronze. Contrairement à l’image que certains auaient gardé du dessin animé, elles ne se « clipent » pas par magie sur le chevalier, mais celui-ci doit les revêtir morceaux par morceau... On comprend vite pourquoi Kurumada trouvera une autre méthode par la suite.
Nous avons aussi notre première leçon sur le Cosmos, cette énergie mystique qui permet aux Saints de faire des miracles, mais Kurumada ne nous a pas encore sorti toute la philosophie qu’il va créer autour de ce concept.
Ce premier volume s’achèvera sur le début du combat entre Seiya et Shiryu, le Saint de bronze du Dragon, un combat d’anthologie qui scellera l’amitié des deux héros.
Saint Seiya, édition Deluxe (T1)
Auteur : Masami Kurumada
Traducteur : Thibaud Desbief
Éditeur français : Kana
Collection : Big Kana
Format : 145 x 210, noir et blanc - sens de lecture original
Nombre de pages : 248 pages
Date de parution : 4 février 2011
ISBN : 9782505010609
Prix : 9,25 €
A lire sur la Yozone :
Saint Seiya, la série culte
SAINT SEIYA –ULTIMATE EDITION- © 1985 BY MASAMI KURUMADA / SHUEISHA Inc.
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