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Terminator, Renaissance
Dara Naraghi et Alan Robinson
Delcourt (Collection contrebande)

2018, les machines ont pris possession de la planète après le jour du Jugement Dernier. Une voix, pourtant, pousse les survivants à prendre les armes et se battre, à entrer en résistance contre les machines de Skynet. Son nom : John Connor. A Detroit, Elena, un membre de ces rebelles, prépare, sur son terrain, une des attaques combinées par l’état major de la résistance. Au Niger, Aworuwa organise, de son côté, une action d’envergure dans ce désert qu’il connait bien. Mais il ne faut pas sous-estimer Skynet et son armée de Terminators, ces cyborgs ressemblant de plus en plus à des humains mais au squelette de métal et au cerveau composé de circuits imprimés.



La cible d’Elena : une usine transformée en site de production de Terminators. C’est un élément du grand projet « Grain de Sable », devant détruire les sites d’approvisionnement en machines de Skynet. Mais pour arriver à ses fins, elle a besoin de l’aide d’un ancien résistant, un homme de terrain qui s’est replié sous terre avec sa famille, Jackson. Mais le vieil homme ne veut plus se battre. Il ne veut que pouvoir survivre loin des tueries des machines. Le destin viendra lui rappeler la triste réalité, que ce sont les machines ou les humains qui survivront à cet enfer. Au Niger, l’attaque de la mine prend forme. Aworuwa et ses troupes ont mis en place un plan utilisant un des tanks que Skynet a envoyé dans le désert. Mais le sable a eu raison de la machine et maintenant, elle va s’attaquer à ses créateurs.

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« Terminator, Renaissance » est un comic book servant de préquelle au quatrième film de la saga Terminator, portant lui aussi le titre « Renaissance ». Nous retrouvons la résistance menée par John Connor dans une opération de grande envergure, qui précède celle du film. Par contre, John Connor n’apparait ici que par les flash-back d’Elena. Dara Naraghi a pris le parti de ne pas introduire les personnages du film, mais des héros qui n’auront droit qu’à une gloire éphémère.

Ce scénariste d’origine iranienne s’est plus inspiré d’un montage type série télévisée que d’un découpage cinématographique. On touche à peine au passé des personnages, qui est d’ailleurs malheureusmeent peu intéressant. Et les sacrifices qui concluent les deux aventures parallèles sont vraiment téléphonés. Pas vraiment de surprises, que ce soit à Detroit ou au Niger, on sent bien le formatage du comic réalisé uniquement pour coller à la sortie du film et qui n’a pas besoin de fidéliser le lecteur.

Cet album comprend aussi l’adaptation en comics du début du film... Bon si le scénario est bien sûr fidèle, les dessins ne permettent à aucun moment de reconnaître les acteurs. Choix éditorial ? Peut-être, surtout que le niveau graphique est un peu supérieur à celui de l’histoire précédente.

Les dessins d’Alan Robinson sont, en effet, loin d’être exceptionnels, la qualité moyenne des productions mensuelles de Marvel ou DC, sans aucune originalité. Les Terminators sont laids et les planches alternes le moyen au vraiment mauvais. On est loin du dessin de couverture encore une fois présent pour attirer un lecteur bien déçu quand il commence à feuilleter le contenu.

Ce comics de « Terminator, Renaissance » est clairement une commande pour la sortie du film et n’amène en fait pas grand chose à l’histoire et rien au monde du comics. Une pièce pour les collectionneurs invétérés ou les fans inconditionnels de la saga Terminator.


Terminator, Renaissance
- Scénario  : Dara Naraghi
- Dessin : Alan Robinson
- Couleurs : Tom Smith/Scoprion Studios
- Traduction : Arthur Clare
- Éditeur : Delcourt
- Collection : Contrebande
- Dépôt légal : 4 novembre 2009
- Format : 173x264 mm
- Pagination : 128 pages couleurs
- Prix public : 13,95 €
- Numéro ISBN : 978-2-7560-2033-4


© Editions Delcourt - Tous droits réservés




Frédéric Leray
23 mars 2011




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