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Otage
Film américano-allemand de Florent Emilio Siri (2005)
27 avril 2005


Genre : Thriller
Durée : 1h53

Avec Bruce Willis (Jeff Talley), Kevin Pollak (Walter Smith), Jimmy Bennett (Tommy Smith), Michelle Horn (Jennifer Smith), Ben Foster (Mars Krupcheck), Jonathan Tucker (Dennis Kelly), Marshall Allman (Kevin Kelly), Serena Scott Thomas (Jane Talley), Rumer Willis (Amanda Talley)

Jeff Talley est négociateur au S.W.A.T. de Los Angeles, jusqu’au jour où l’une des opérations tourne au désastre. Depuis, le flic de choc s’est mis au vert dans une petite ville californienne, où il officie comme shérif. Une vie plutôt pépère dans laquelle ses démons du passé ressurgissent. Une bande de jeunes vient de pénétrer dans une villa du comté et retient une famille en otage. Rapidement, le policier retrouve ses réflexes d’antan et profite de son expérience pour prendre les choses en main. C’est alors qu’un nouveau facteur entre dans le jeu des négociations. Un commando aux origines et motivations incertaines s’est emparé de sa femme et de son gosse. S’il veut les revoir sains et saufs, Jeff Talley doit s’emparer d’un DVD du propriétaire de la villa pour le remettre aux ravisseurs. Entre le marteau et l’enclume, il va devoir se démener s’il veut sauver les otages et libérer sa famille.

Après le percutant « Nid de Guêpes » - un remake déguisé du « Assault on Preccint 13 » de John Carpenter, remaké officiellement il y a quelques mois par un autre jeune cinéaste français aux talents prometteurs, Jean-François Richet - on attendait avec une impatience non feinte le premier film américain de Florent Siri. Un budget de 65M$, un casting de rêve et un sujet de Robert Crais adapté pour le grand écran par Doug Richardson, tout était réuni pour un grand film d’action, un thriller percutant dit « de la mort qui tue ». Malheureusement, après un somptueux générique aux faux airs d’adaptation BD (on pense à « Sin City »), et une scène d’introduction assez bien enlevée, Florent Siri s’égare. Narration confuse et mise en scène « m’as-tu vu » (enfin surtout Bruce Willis), le jeune prodige du cinéma français, certainement soumis à la pression des producteurs (Bruce Willis en tête), s’entête dans ce récit linéaire mais néanmoins complexe, en accumulant invraisemblances et clichés. Il faut dire que ces abrutis de petits voyous ne trouvent rien de mieux que de prendre en otage un mafioso surveillé de près par les agents du Federal Bureau of Investigation. Bloqués à l’intérieur et autour de la villa, les nombreux ingrédients de ce plat indigeste manquent singulièrement de texture, d’épaisseur et de goût. On n’y croit pas une seconde et l’avalanche d’images d’Epinal qui s’ensuit ne transforme aucunement ce ragoût en confiture. Certes, on voit Bruce Willis sous toutes les coutures. Il se permet même un saut au ralenti par-dessus une clôture de jardin, alors qu’à l’intérieur, la fille du propriétaire transformée en une Marie-Madeleine de fortune assiste impuissante à l’auto-crémation de son satan de tortionnaire qui, référence biblique oblige, s’enflamme au ralenti les bras en croix. On savait déjà que le ridicule ne tuait pas. Florent Emilio Siri nous le confirme en image.

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Hostage

Réalisation : Florent Emilio Siri
Scénario : Doug Richardson d’après le roman de Robert Crais

Producteurs : Mark Gordon, Arnold Rifkin, Bruce Willis, Bob Yari
Producteurs associés : Susanne Bohnet, Stephen J. Eads, David Willis
Coproducteurs : Manfred D. Heid, Gerd Koechlin, Josef Steinberger
Producteurs exécutifs : Hawk Koch, Josef Lautenschlager, Andreas Thiesmeyer, David J. Wally

Musique originale : Alexandre Desplat
Image : Giovanni Fiore Coltellacci
Montage : Richard Byard, Olivier Gajan
Distribution des rôles : Scot Boland, Victoria Burrows
Création des décors : Larry Fulton
Direction artistique : Keith P. Cunningham
Décorateur de plateau : Cindy Carr
Création des costumes : Elisabetta Beraldo
Maquillage : Gerald Quist
Cascades : William H. Burton

Production : Miramax Films, Stratus Film Co., Cheyenne Enterprises, Equity Pictures Medienfonds GmbH & Co. KG II, Hostage GmbH
Distribution : Metropolitan Filmexport

Relation Presse : François Frey pour Kinema Films.

INTERNET

http://www.otage-lefilm.com/


Bruno Paul
26 avril 2005



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