Finalement, la vie a repris son cours pour Rinne et Guryu. Ils sont retournés à leur vie quotidienne, même s’ils savent que les insectes n’hésiteront pas une seconde à les attaquer pour récupérer la pomme de Rinne, s’ils en ont la possibilité. Car avec Guriko qui veille au grain, il va leur falloir beaucoup de finesse. Mais cette fois, c’est la pro des petites cuillères qui est à l’honneur : un mystérieux inconnu lui envoie des lettres lui déclarant tout son amour. Surprenant ! Pas pour Rinne qui est convaincue que le charme de Guriko a tout simplement fait l’effet qu’on lui demande. Pendant ce temps, des meurtres sanguinaires de jeunes filles brunes se multiplient dans la ville, semant un vent de panique.
Mais rien ne va vraiment bien se passer. Sous la pression de Rinne, Guriko a accepté de se rendre au rendez-vous que lui a fixé son mystérieux amoureux. Malheureusement, ce sont des insectes qui vont l’accueillir et pas pour lui faire des bisous. Désabusée, la jeune fille espère bien découvrir qui est le petit plaisantin qui lui laisse des pièges à insectes. Toutefois, l’enquête qu’elles mènent va aboutir à une impasse. Car le jeune homme qui était dans leur ligne de mire est mort, son corps massacré par un animal marin. Pendant ce temps, les meurtres se multiplient et se rapprochent de Rinne...
Après une fin de deuxième tome un peu folle, Akira revient à un scénario plus classique et un peu déconnecté du conflit des insectes, malgré les apparances. L’histoire de l’amoureux mystère de Guriko va nous permettre de découvrir une nouvelle créature des ténèbres, un parasite marin. Yuriko Asami revient à du classique shonen, avec une simple (si on veut) histoire de vengeance et de jalousie. Et cette fois, tous les projecteurs sont sur Guriko, Guryu passant carrément au rang de personnage plus que secondaire. Même Rinne n’a finalement pas un rôle bien important dans ce récit.
Graphiquement, rien de nouveau sous le soleil levant, hormis une drôle d’interprétation du parasite marin par Yuriko Asami. En effet, cette bestiole donne à ses porteurs des excroissances plus proches des mandibules d’insectes que de mâchoires ou autres appendices de créatures marines : ne me faites pas le coup du homard ou du crabe, ça ne s’en rapproche pas d’un iota. Manque d’imagination ou difficulté pour la mangaka à dessiner des crustacés ? Ce mystère sera le seul à persister.
Un troisième tome un cran en dessous de ses prédécesseurs mais qui reste une très bonne lecture.
Le Fruit de l’Eternité (T3)
Scénario : Akira
Dessin : Yuriko Asami
Traducteur : Julien Pouly
Éditeur français : Doki-Doki
Format : 127 x 180 mm, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 10 novembre 2010
Numéro ISBN : 978-2-8189-0171-7
Prix : 6,95 €
A lire sur la Yozone :
Le Fruit de l’Eternité (T1)
Le Fruit de l’Eternité (T2)
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