Pour pouvoir vaincre Hadès, Athéna va avoir besoin d’une aide à laquelle elle n’aurait jamais pensé faire appel : Poséidon. Elle décide d’envoyer le saint du Verseau, Dégel, à Bluegrad afin d’entrer en contact avec le terrible dieu des océans. Devant l’importance de sa mission, Dégel choisit de demander son soutien à l’un des saints d’Athéna les plus vicieux de sa génération : Kardia du Scorpion. Ce dernier recherche l’adversaire qui le fera vibrer, n’acceptant d’affronter que les meilleurs Spectres. Et partir pour la Sibérie ne l’enchante guère alors que pour Dégel, c’est un véritable retour aux sources. Le saint du Verseau est le total opposé de son compère. Érudit, préférant la compagnie des livres que celle des guerriers, il est tout ce que méprise Kardia. Mais la bibliothèque de Bluegrad, la cité des glaces, ne contient pas seulement des livres mais aussi l’accès vers Atlantis, le royaume sous-marin de Poséidon. Toutefois, les saints d’Or ne sont pas les seuls à vouloir converser avec le dieu au Trident. Pandora et Radamanthe sont aussi dans la place.
Changement d’air pour nos saints d’Athéna. Ils quittent le champs de bataille sur les terre d’Hadès pour partir vers d’autres cieux. Tenma part pour l’ile de Kanon... Kanon, le frère jumeau de Saga... Saga, le saint d’Or des Gémeaux... Serait-ce aussi facile que cela ? Et pourquoi pas ! Il ne manque plus beaucoup de saint d’Or que nous ne connaissions alors les possibilités sont vite réduites, sans compter la petite remarque du saint de la Vierge. Et on pourrait voir aussi dans ce côté démoniaque de ce chevalier la fameuse dualité qui avait ravagé l’esprit de Saga. En tout cas, c’est un maître peu banal, mais d’un autre côté, Tenma n’est pas non plus le disciple de base, alors soit.
Je ne reviendrai pas sur le nom du saint du Verseau... Dégel... Mauvais jeu de mots, petite boulette du mangaka, en tout cas, cela casse vraiment l’ambiance très tendue de cette série. Par contre, la véritable nouveauté viendra de Kardia. Et pour une fois, je serai plutôt critique sur le dessin du saint du Scorpion. Moi, un grand fan de Milo, je suis un peu déçu par le rendu de son ancêtre. Par contre, enfin un saint un peu givré. Cela manquait vraiment, tous paraissant trop propres sur eux. Kardia ne laisse aucune ambiguïté, il prend son pieds à combattre et à pousser ses forces à leurs extrémités et il va avoir un adversaire de choix avec l’orgueilleux Radamanthe. C’est aussi l’occasion de retrouver Atlantis, malheureusement vide des généraux du dieu de la mer. Tant pis, on aurait bien aimé voir les écailles de Sirène ou du Dragon des Mers.
Mais le duel entre Kardia et Radamanthe est réellement incertain et nous promet bien des surprises en aout.
Saint Seiya, The Lost Canvas (T12)
Auteur : Masami Kurumada et Shiori Teshirogi
Traducteur : Pierre Giner
Éditeur français : Kurokawa
Format : 115 x 177, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 208 pages par tome
Date de parution : 10 juin 2010
Numérotation ISBN : 2-35142-459-9
Prix : 6,50€
A lire sur la Yozone :
Saint Seiya, The Lost Canvas (T1 à 3),
Saint Seiya, The Lost Canvas (T4)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T5)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T6)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T7)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T8)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T9)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T10)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T11)
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