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Big
Film américain de Penny Marshall (1988)
1988


Genre : Comédie adolescente fantastique
Durée : 1h44

Avec Tom Hanks (Joshua « Josh » Baskin), Elizabeth Perkins (Susan), Robert Loggia (MacMillan), John Heard (Paul), Jared Rushton (Billy), David Moscow (Josh enfant), Jon Lovitz (Scott Brenner), Mercedes Ruehl (Mme Baskin), Josh Clark (M. Baskin), Kimberlee M. Davis (Cynthia Benson), Oliver Block (Freddie Benson), Allan Wasserman (Coach Barns), Mark Ballou (Derek), Rockets Redglare (un employé du motel), Harvey Miller (le directeur du personnel), Linda Gillen (la « femme en rouge »), Debra Jo Rupp (Miss Patterson), Susan Wilder (Karen), John Rothman (Phil), Judd Trichter (Adam)

Qui n’a jamais souhaité, étant enfant, devenir adulte le plus rapidement possible ? Evidemment, une fois qu’on est devenu grand, on aimerait revenir en arrière mais ça c’est une autre histoire, alors revenons au cas précédent...
En effet, dans « Big », le jeune Josh en a assez d’être considéré comme un gamin, rabaissé par ses profs et ignoré de la belle Cynthia, une fille de l’année supérieure dont il est amoureux...
Aussi lorsque dans une fête foraine, il se trouve face à Zoltar, une vieille machine à souhait , il déclare qu’il aimerait être plus grand, suite à quoi la machine lui donne un ticket lui affirmant que son souhait est exaucé. Mais Josh se rend compte alors que la machine était débranchée, et prenant peur, s’enfuit chez lui...
Le lendemain cependant, une surprise l’attend au réveil : il n’a plus 12 ans mais 30 ans !...

Cet excellent film , qui a permis de révéler le talent de Tom Hanks, jusque là cantonné dans des rôles de séries B, est une fable magnifique sur la magie de l’enfance. Bien qu’ayant un aspect d’homme trentenaire, le héros explore le monde adulte avec son regard d’adolescent, candide et sans calcul, et permet au spectateur de prendre parfois conscience de la superficialité de certains aspects de notre société. Josh va beaucoup apprendre du monde adulte, mais va également permettre aux personnes qu’il rencontre de réapprendre à vivre plus simplement et pleinement.

On retiendra plus particulièrement la scène devenue mythique du plancher-piano, entre le personnage de Tom Hanks et celui de Robert Loggia, où la complicité des deux acteurs transpire à l’écran.
Evidemment les gags sont nombreux mais toujours amenés avec finesse et parfaitement en accord avec la psychologie des personnages.

Il est à noter que la scénariste et co-productrice du film n’est autre que la sœur du grand Steven Spielberg, que le responsable de la photographie répond au nom de Barry Sonnenfeld, qui réalisera par la suite l’adaptation ciné de la « Famille Addams », puis plus tard les « Men In Black » , et que la musique est signée Howard Shore, qui s’est vu confié dernièrement la B.O. de la trilogie du « Seigneur des Anneaux » par Peter Jackson...

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Penny Marshall
Scénario : Gary Ross et Anne Spielberg

Producteurs : James L. Brooks, Robert Greenhut et Juliet Taylor
Coproducteurs : Gary Ross et Anne Spielberg
Producteur exécutif  : Linwood Boomer

Musique originale : Howard Shore
Son : Jerry Ross
Photographie : Barry Sonnenfeld
Montage : Barry Malkin
Distribution des rôles : Paula Herold et Juliet Taylor
Direction artistique : Speed Hopkins et Tom Warren
Costumes : Judianna Makovsky
Décors : Susan Bode et George DeTitta Jr.


Nicolas Sumien
15 septembre 1996



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